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Le roi d'Espagne Felipe VI rencontre le président irakien Barham Saleh au palais présidentiel, le 30 novembre à Bagdad. |
Felipe VI a ensuite rencontré le président irakien Barham Saleh, dont le pays s'est proclamé fin 2017 vainqueur du groupe État islamique (EI) mais où les troupes irakiennes et de la Coalition internationale continuent de mener des frappes contre les jihadistes.
L'Espagne, qui s'était engagée aux côtés des États-Unis en 2003 lors de l'invasion ayant renversé le dictateur Saddam Hussein, dispose d'un contingent au sein de la coalition anti-EI.
Après avoir appuyé les troupes irakiennes qui sont parvenues à chasser l'EI de l'ensemble des centres urbains du pays, des instructeurs militaires étrangers sont toujours présents, dont plusieurs centaines d'Espagnols.Cette visite intervient alors que de nombreux dirigeants se sont succédé en Irak depuis le début du mois.
Après la visite aux troupes américaines du président Donald Trump -qui n'a rencontré aucun officiel irakien-, le roi Abdallah II de Jordanie s'est rendu à Bagdad pour une première visite depuis une décennie.
Avant lui, les chefs de diplomatie des deux grands alliés de l'Irak, l'Iran et les États-Unis, eux-mêmes grands ennemis, ont rencontré les dirigeants irakiens. Leurs homologues en charge de l'Energie sont également venus en Irak, deuxième producteur de l'Opep.
Lors de toutes ces rencontres, la question de l'EI a été évoquée alors que l'annonce du retrait des 2.000 soldats américains stationnés en Syrie par M. Trump avait suscité la surprise générale.
Le bloc pro-Iran au sein des autorités irakiennes pousse désormais pour un calendrier de retrait des troupes étrangères, notamment américaines. Un projet a été soumis au Parlement et pourrait être examiné en mars.
AFP/VNA/CVN