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Les Bourses de Shanghai et Shenzhen ont dû fermer prématurément le 7 janvier peu après leur ouverture. |
Au moment de la fermeture anticipée le matin du 7 janvier, à 09h58 (01h58 GMT), l'indice composite shanghaïen s'était effondré de 7,32%, ou 245,95 points, à 3.115,89 points.
La Bourse de Shenzhen, deuxième place boursière du pays, avait pour sa part plongé de 8,35%, ou 178,08 points, à 1.955,88 points.
Le mécanisme de suspension des échanges, entré en vigueur le 4 janvier, a pour objectif d'enrayer la volatilité des cours et d'éviter que ne se répète la spectaculaire débâcle de l'été 2015.
Si l'indice CSI300, dont les poids lourds incluent les géants pétroliers et bancaires du secteur étatique cotés sur les deux places boursières chinoises, perd ou gagne 7%, les échanges sont suspendus pour le reste de la séance. Ils sont simplement stoppés durant 15 minutes si l'indice fluctue de 5%.
"L'utilisation du mécanisme disjoncteur est la raison principale de ces chutes car les investisseurs ont paniqué après avoir vu son déclenchement lundi (4 janvier)", a déclaré le 7 janvier Chen Xingyu, analyste chez Phillip Securities. "Le mécanisme disjoncteur a coupé l'accès au marché des liquidités et les investisseurs ont peur de ne pas pouvoir vendre", a-t-il ajouté.
La Bourse de Shanghai avait plongé le 4 janvier de 6,86% avant l'arrêt des cotations, après la publication d'indicateurs montrant une nouvelle contraction de l'activité manufacturière en décembre dans la deuxième économie mondiale.
L'indice composite shanghaïen avait ensuite perdu 0,26% le 5 janvier, puis repris plus de 2% le 6 janvier.
La banque centrale chinoise (PBOC) a abaissé le 7 janvier le cours de référence du yuan face au billet vert de 0,51% -à 6,5646 yuans pour un dollar- soit sa plus forte baisse depuis la dévaluation-surprise au mois d'août de la monnaie chinoise de quasiment 5% en une semaine.
AFP/VNA/CVN