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À partir des années 1960, le métier de souffleur de verre occupait la quasi-totalité des habitants de la commune de Thông Nhât. Le village réunissait des maîtres-verriers capables de fabriquer des produits sophistiqués. Selon Lê Xuân Tiên, qui a plus de 20 ans de métier, «il y a dix ans, presque toute la commune pratiquait ce métier et pouvait fabriquer toutes sortes d’objets du quotidien».
Un travail qui nécessite une grande concentration. |
Photo : Internet |
Pour fabriquer les meilleurs produits, le souffleur de verre doit évaluer exactement l’état du verre fondu. Lorsque le verre vient d’être introduit dans le four, il a une couleur verte, mais quand la température monte, il devient blanc et à ce moment, il faut souffler légèrement dans la canne de verrier pour produire la forme désirée.
Outre les objets du quotidien en verre, plusieurs foyers de la commune de Thông Nhât se sont équipés de machines pour produire en grande quantité des ampoules médicales destinées à contenir la solution buvable Philatop. Nguyên Van Huê, propriétaire d’un atelier, a acheté en 2010 une machine d’une capacité journalière de 10.000 ampoules.
Et comme on lui a passé plus de commandes, début 2014, il en a acquis une autre qui a permis de doubler sa capacité, afin de satisfaire les commandes des sociétés pharmaceutiques vietnamiennes et étrangères. «Pour l’instant, sur les cinq hameaux de Thông Nhât, trois que sont Hoàng Xa, Thuong Giáp et Giáp Long sont équipés de machines modernes pour fabriquer du matériel médical», a-t-il dit.
Bien que ce métier leur rapporte un revenu modeste par rapport à d’autres métiers traditionnels, les ateliers de la commune de Thông Nhât opèrent chaque jour pour perpétuer cet artisanat ancestral.
VNA/CVN