À Oakland (Californie, Ouest), les journaux locaux ont annoncé la mort par balle d'un homme, peut-être après une querelle, sur le campement ou juste à côté. Le site Internet des militants a confirmé une mort par balle, sans précision. Le Los Angeles Times indiquait cependant, citant la police, que la victime ne serait pas un membre du camp.
À la suite de ces faits, le maire d'Oakland, Jean Quan, a appelé les occupants à "quitter volontairement" les lieux, suivi par la police.
"Vous avez envoyé au monde un message fort, maintenant il est temps de rentrer chez vous", a déclaré le syndicat de police dans un communiqué adressé aux anti-Wall Street. "Si vous partez aujourd'hui, calmement, de votre plein gré, vous montrerez que vous respectez votre ville et ses habitants".
Le drame s'est produit alors que les militants d'Oakland célébraient le 10 novembre le premier mois de leur campement par une veillée aux lanternes.
Oakland, pendant populaire de San Francisco, situé de l'autre côté de la baie, avait été ces dernières semaines le théâtre d'échauffourées entre les militants et la police. Le port de la ville, l'un des plus importants des États-Unis, avait été momentanément fermé.
Un homme de 35 ans a également trouvé la mort par balles dans le camp d'"Occupy Burlington", une ville universitaire du Vermont (Nord-Est des États-Unis). La police a demandé la fermeture du camp, assurant que "la présence des tentes ne permet plus la sécurité".
Elle a précisé que Joshua Pfenning était apparemment mort d'une blessure qu'il s'était lui même infligé, dans la nuit du 9 et 10 novembre. Il avait beaucoup bu, a-t-elle précisé, ajoutant qu'il avait peu avant pointé son arme sur l'un des trois autres occupants de la tente.
Dans l'Utah (Ouest), la police de Salt Lake City a elle aussi ordonné l'évacuation d'un campement d'Occupy après la mort d'un homme dans la nuit du 10 au 11 novembre. La victime est apparemment décédée d'une intoxication au monoxyde de carbone, combinée à une surdose de stupéfiants.
AFP/VNA/CVN