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Un homme marche devant la mosquée al-Hussein, dans la capitale égyptienne Le Caire, le 20 mars. |
Le ministère égyptien des Biens religieux et l'Église copte orthodoxe ont chacun évoqué, dans des communiqués séparés, le "risque" de propagation de la maladie COVID-19 que "représentent les rassemblements de masse". Le ministère a décidé "d'interdire les prières collectives et de fermer les mosquées (...) à partir d'aujourd'hui (samedi 21 mars) et durant deux semaines", a-t-il indiqué sur sa page Facebook.
Évoquant sa "responsabilité patriotique" dans la lutte contre le virus, le Saint-Synode de l'Église copte orthodoxe a, quant à lui, ordonné la fermeture de l'ensemble des églises ainsi que "l'arrêt des messes" durant la même période. Vendredi 20 mars, l'Église copte catholique (minoritaire) a annoncé l'arrêt des messes jusqu'à nouvel ordre.
Les chrétiens coptes, qui constituent la plus grande minorité chrétienne du Proche-Orient, représentent 10 à 15% d'une population égyptienne de quelque 100 millions d'habitants. Les mesures de fermeture ont été annoncées au lendemain d'un vendredi de prière où les fidèles se sont rendus massivement dans les mosquées, malgré l'apparition quotidienne de nouveaux cas de nouveau coronavirus dans le pays.
Vendredi soir 20 mars, l'Égypte comptait officiellement 285 personnes contaminées et huit décès, selon le ministère de la Santé et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Des doutes ont été exprimés sur la réalité de ces chiffres car plusieurs pays ont fait état de cas de nouveau coronavirus chez des personnes ayant séjourné récemment en Égypte.
Pour limiter la propagation du virus, Le Caire a pris d'autres mesures dont la fermeture des écoles et des universités, des musées, des aéroports ainsi que la fermeture nocturne des cafés, restaurants et discothèques jusqu'au 31 mars.
AFP/VNA/CVN