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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à Nairobi (Kenya), le 5 septembre. Photo : AA/VNA/CVN |
Dans des termes très énergiques, M. Guterres a déploré le réchauffement climatique record enregistré cet été dans l'hémisphère Nord, comme l'ont notamment révélé le service climatique de l'Union européenne Copernicus et l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
"Les journées canines de l'été ne se contentent pas d'aboyer, elles mordent", a affirmé le secrétaire général, ajoutant que la planète avait "mijoté" pendant toute la saison, qui a été l'été le plus chaud jamais enregistré. "L'effondrement climatique a commencé", a-t-il ajouté.
"Les scientifiques préviennent depuis longtemps des conséquences de notre dépendance aux combustibles fossiles", a-t-il déclaré.
"Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face, avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui frappent tous les coins de la planète (...). La hausse des températures exige une action plus forte", a souligné le secrétaire général.
Glaces sur la baie de Disko à Ilulissat, Groenland, le 30 juin 2022. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Guterres a appelé les dirigeants à "faire monter dès à présent la pression en faveur de solutions climatiques".
"Nous pouvons encore éviter le pire du chaos climatique, mais nous n'avons pas une minute à perdre", a-t-il indiqué.
La Terre a connu l'été le plus chaud jamais enregistré dans l'hémisphère Nord, avec un mois d'août record et des températures brutales et mortelles tout au long de la saison, selon l'OMM.
Le mois dernier n'a pas seulement été le mois d'août le plus chaud jamais enregistré par les scientifiques avec des équipements modernes, mais également le deuxième mois le plus chaud jamais mesuré dans l'histoire, juste derrière juillet 2023, ont annoncé mercredi 6 septembre l'OMM et Copernicus.
Xinhua/VNA/CVN