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Photo : AFP/VNA/CVN |
Si les utilisateurs du plus grand réseau social au monde pourront toujours lire et partager des nouvelles sur leur fil d'actualité, Meta ne prendra plus en charge l'onglet "actualités" et ne conclura plus d'accords avec des éditeurs de presse pour fournir du contenu dans ces pays, qui comptent plus de 130 millions d'utilisateurs, a indiqué l'entreprise dans un billet de blog.
Le géant de la Silicon Valley a connu plusieurs batailles juridiques à travers le monde avec des législateurs et des organisations de médias qui l'accusent, au même titre que d'autres géants du numérique, de tirer profit de leurs contenus sans leur donner en retour une juste part de ses recettes publicitaires.
Au Canada, Meta a interdit début septembre aux utilisateurs de voir ou de partager des liens vers des articles d'actualité après que le gouvernement a adopté une loi obligeant la plateforme à dédommager les fournisseurs de contenus.
Dans son billet de blog, Meta a aussi souligné que sa stratégie globale pour Facebook consistait à s'éloigner des contenus d'actualité.
"Nous savons que les gens ne viennent pas sur Facebook pour les nouvelles et le contenu politique - ils viennent pour se connecter avec des gens et découvrir de nouvelles opportunités, passions et intérêts", a écrit l'entreprise.
"Les actualités représentent moins de 3% de ce que les gens du monde entier voient dans leur fil d'actualité Facebook, de sorte que la découverte d'actualités ne représente qu'une petite partie de l'expérience Facebook pour la grande majorité des gens", a encore plaidé Meta.
AFP/VNA/CVN