"Ce n'est pas très épais, ce ne sont que quelques millimètres de cendres mais c'est justement ce qu'il y a de plus dangereux car elle est très fine", a déclaré à la télévision Renato Solidum, le chef de l'Institut de volcanologie gouvernemental.
Ces particules pourraient entraîner des problèmes respiratoires, des maladies de peau et affecter les personnes pourtant mises à couvert dans des centres d'accueil à quelques kilomètres de distance du volcan.
Le gouvernement a déjà évacué plusieurs milliers de familles vivant dans un rayon de 8 kilomètres autour du Mayon.
Le niveau d'alerte a été relevé à 4 sur une échelle qui en compte 5, signifiant qu'une "éruption explosive est possible dans les heures ou les jours prochains", selon l'Institut.
Le gouverneur de la province de Albay, Joey Salceda, a fait savoir le 21 décembre que les autorités allaient procéder à l'"évacuation par la force" des récalcitrants.
L'activité du volcan, anormale depuis juillet, s'est récemment intensifiée. Le Mayon est situé sur l'île de Luzon, à environ 300 km au sud-est de la capitale, Manille. Sa dernière éruption remonte à 2006 et la plus meurtrière à 1814, où 1.200 personnes avaient péri quand une localité avait été ensevelie sous la lave.
AFP/VNA/CVN