Une troisième personne, de nationalité américaine, est décédée après avoir contracté le syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) lors d'un séjour au Parc naturel de Yosemite (Californie, Ouest), ont annoncé le 6 septembre les autorités du parc. Deux nouvelles contaminations par ce rare virus ont par ailleurs été détectées chez des touristes ayant séjourné dans le parc, portant le nombre de cas déclarés à huit, tous Américains, précisent les responsables de Yosemite dans un communiqué. "Le service des parcs nationaux a reçu la confirmation, de la part des agences de santé fédérales et locales, de cas de SPH concernant huit personnes qui ont dormi au moins une nuit à Yosemite depuis juin dernier", indique le communiqué. "Trois cas se sont avérés mortels. Les cinq autres personnes vont mieux ou sont en convalescence", ajoute-t-il. Selon le Centre fédéral américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), au moins 10.000 personnes ayant séjourné dans le parc --parmi lesquelles 53 familles de Français-- pourraient avoir été en contact avec le virus, véhiculée par la salive, les selles et l'urine d'animaux, notamment des souris. Le SPH est rare mais très dangereux : plus d'un cas sur trois est mortel. Il se manifeste dans un premier temps par des symptômes bénins, fièvre, maux de tête, problèmes intestinaux ou toux, mais peut rapidement devenir fatal. Il n'existe aucun traitement, une prise en charge rapide est donc indispensable pour augmenter les chances de survie des patients.
AFP/VNA/CVN