Le village aux jumeaux à Ðông Nai

Le saviez-vous ? Un petit village de la commune de Hung Lôc, district de Thông Nhât, province de Ðông Nai (Sud), se fait depuis longtemps parler de lui par le nombre de ses jumeaux et jumelles.

Alimentation, activité physique, environnement…, le style de vie de la population a été décortiqué pour tenter d'élucider ce mystère. Pour le moment, aucune piste sérieuse n'a été observée, mais les recherches continuent…

À 70 km de la mégapole du Sud se trouve la commune de Hung Lôc, composée de 4 villages que sont Hung Nghia, Hung Nhon, Hung Thanh et Hung Hiêp. On y dénombre une centaine de jumeaux et de jumelles, dont une soixantaine rien qu'au village de Hung Hiêp, d'où son surnom "village aux jumeaux". Ici, les enfants jumeaux se rencontrent partout, voire dans 3 ou 4 familles qui se trouvent côte à côte. Ils sont souvent ressemblants comme 2 gouttes d'eau. Aussi, ses habitants ne cachent-ils pas leur fierté en soulignant : "Oui, c'est bien ici le village aux jumeaux".

Un vieillard a fait savoir que les premières naissances de jumeaux sont apparues avant 1975 mais personne n'a encore percé le secret de Hung Hiêp. La plus vielle paire de jumelles est maintenant âgée de plus de 70 ans. Il arrive parfois qu'une paire se marie avec une autre.

Trân Ðình Danh, chef de village de Hung Hiêp, a lui aussi 2 jumeaux, An Khang et Duy Khang. Au dire de sa femme, il y a 12 ans, elle a vu souvent en songe qu'elle aurait 2 garçons et son rêve a été enfin exaucé. Aujourd'hui, les jumeaux An Khang et Duy Khang bien portants sont déjà en 7e classe.

Chez les époux Nguyên Thi Hiên et Trân Bá Thê, leurs jumeaux dizygotes sont âgés de 10 ans. Ces derniers, indissociables, aiment bien donner un coup de main à leur maman dans les travaux ménagers.

"Selon les on-dit, il y a là peut-être une relation avec la source d'eau. C'est pour cela que des personnes d'autres régions qui n'ont pas d'enfants viennent pour en prendre et en ramener", a fait savoir Ngô Thành Nhân, président du Comité populaire de la commune.

Les chercheurs, qui tentent de percer le mystère du village de Hung Hiêp, se sont immédiatement tournés vers des causes environnementales. Beaucoup de facteurs ont été étudiés : l'alimentation, le style de vie, la source d'eau… Pour l'instant, aucun résultat concluant n'a été observé, mais les médecins espèrent trouver rapidement la cause de ce phénomène dans l'espoir de découvrir un remède contre l'infertilité.

C'est aux scientifiques d'en trouver une explication satisfaisante. Quant aux habitants du village de Hung Hiêp, ils ne croient pas beaucoup au mystère. Pour eux, l'important est de bien nourrir leurs enfants.

Phuong Nga/CVN

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