>>Le Vietnam et ses points forts pour l’élargissement de la coopération maritime
>>Nguyên Tân Dung au Forum de l'économie maritime de Lisbonne
La réunion qui a réuni 136 des 167 États membres, a pris note des travaux du Tribunal international du droit de la mer, de l’Autorité internationale des fonds marins et de la Commission des limites du plateau continental.
Le Vietnam a été représenté par Nguyên Phuong Nga, chef de la Délégation vietnamienne auprès de l’ONU. D’après elle, la Mer Orientale est riche en ressources naturelles et est cruciale pour le transport maritime du monde. Cette zone maritime doit être protégée et ses ressources doivent être exploitées d’une manière rationnelle.
La CNUDM, une base juridique importante
Le Vietnam est inquiet quant aux récentes évolutions en Mer Orientale surtout les constructions illégales qui ont changé le statu quo et détruit l’écosystème maritime portant atteinte ainsi à la paix, la stabilité et la sécurité régionales et préoccupant l’ASEAN et les pays hors de la région.
Nguyên Phuong Nga, chef de la Délégation vietnamienne auprès de l’ONU. |
Photo : Minh Duc/VNA/CVN |
Ces agissements doivent s’arrêter immédiatement, a souligné Nguyên Phuong Nga qui a réitéré la position vietnamienne sur le règlement pacifique des litiges en Mer Orientale conformément au droit international dont la CNUDM, la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale en attendant la mise en place de la Conduite des parties en Mer Orientale.
Signée le 10 décembre 1982, à Montego Bay, en Jamaïque, et entrée en vigueur le 16 novembre 1994, la Convention est le cadre juridique qui inspire tous les aspects de la gestion des océans.
Le 23 juin 1994, l’Assemblée nationale vietnamienne a adopté une résolution sur la ratification de ce texte juridique important. La résolution indique : «Par la ratification de la CNUDM, la République socialiste du Vietnam montre sa détermination à édifier un ordre juridique équitable qui encourage le développement et la coopération en mer avec la communauté internationale».
En adhérant à cette Convention, le Vietnam a obtenu la reconnaissance de la communauté internationale pour sa mer territoriale de 12 milles marins, sa zone économique exclusive de 200 milles marins, et son plateau continental de 200 milles nautiques au moins et pouvant s'étendre à 350 milles marins à partir des lignes de base.
La Convention constitue également une base juridique pour la délimitation de la zone maritime de chevauchement entre le Vietnam et d'autres pays côtiers de la Mer Orientale, contribuant à la stabilité, à la paix, à la coopération et au développement de la région.