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Le porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Lê Hai Binh, lors de la conférence de presse du 11 juin à Hanoi. |
Photo : Pham Kiên/VNA/CVN |
Lors de cet événement, des correspondants ont abordé la déclaration publiée le 8 juin à l’issue du sommet du G7 dans laquelle les pays les plus industrialisés du monde (Canada, Japon, France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne et États-Unis) ont exprimé leur inquiétude sur les récentes évolutions en Mer Orientale/Mer de Chine méridionale. Ils ont déclaré s’opposer "fermement au recours à l’intimidation, à la coercition ou à la force, ainsi qu’à toute action unilatérale visant à changer le statu quo, comme le remblaiement des terres à grande échelle" dans cette mer.
Puis, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei, a estimé que cette déclaration du G7 sur le problème de la Mer de Chine orientale et de la Mer Orientale/Mer de Chine méridionale "n'était pas conforme à la réalité".
Répondant à la question de correspondants sur la réaction du Vietnam à ce problème, le porte-parole Lê Hai Binh a déclaré : "Nous constatons tous que l'actuelle situation en Mer Orientale cause de profondes inquiétudes à la communauté internationale et qu'il est de notoriété qu'elle n'est pas propice au maintien de la paix et de la stabilité dans la région comme en Mer Orientale".
Face à l’information selon laquelle le navire chinois d'exploration gazière et pétrolière Xinhai 517, à destination du golfe de Thaïlande, aurait pénétré dans les eaux territoriales vietnamiennes le 6 juin, lequel a traversé nombre de lots de gaz et de pétrole appartenant au Vietnam, Lê Hai Binh a annoncé que "les forces compétentes vietnamiennes suivaient toujours de près les opérations de ce navire qui était sorti de la zone maritime du Vietnam le 8 juin suite aux interventions nécessaires de ces dernières".
VNA/CVN