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Le vice-Premier ministre Nguyên Xuân Phuc répond, le 13 juin à Hanoi, à une série de questions des députés. |
D’après le dirigeant vietnamien, l’économie nationale s’est redressée mais les défis restent importants, ce qui nécessite une mise en œuvre synchrone et décidée des tâches fixées.
"Primo, il faut mener à bien la restructuration agricole en améliorant la valeur ajoutée des produits agricoles et en s’orientant vers un développement durable. Secundo, il faut élargir les débouchés d’exportation pour les produits agricoles. Tertio, il faut doper le marché national en accélérant la campagne +Les Vietnamiens privilégient les marchandises vietnamiennes+. Quarto, Il faut poursuivre le perfectionnement juridique, accentuer la réforme administrative et rendre l’environnement d’affaires plus favorable aux entreprises", a-t-il indiqué.
S’agissant de la réduction durable de la pauvreté, notamment chez les ethnies minoritaires, le vice-Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a souligné que malgré d’évidentes difficultés économiques, les budgets alloués à la lutte contre la pauvreté seraient maintenus et que la société civile était de plus en plus impliquée dans ce travail.
Un programme de réduction durable de la pauvreté d’ici 2020 sera élaboré, a annoncé le vice-Premier ministre. |
"Nous devrons aussi mettre en oeuvre de manière synchrone et efficace des mesures visant à faciliter l’accès des pauvres au soin médicaux, à l’éducation, au logement, à l’eau propre, à l’information, à la terre arable, aux prêts bancaires. Il est important aussi de renforcer la formation professionnelle en leur faveur et de construire des infrastructures de base dans les régions en difficulté", a-t-il fait savoir.
Des questions sur le soutien aux entreprises domestiques
Le vice-Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a ensuite répondu à des questions sur le soutien aux entreprises domestiques compte-tenu du fait que le pays a conclu des accords de libre-échange avec ses partenaires étrangers, sur les mesures à prendre pour développer les petites et moyennes entreprises, sur la lutte anti-corruption ou encore l’utilisation des dettes étrangères.
En ce qui concerne la lutte contre la corruption, il a reconnu que ce phénomène évoluait de manière complexe. Ainsi, lors de la récente réunion du Comité central de pilotage de la prévention et de la lutte contre la corruption, huit mesures ont été prises pour renforcer cette lutte et sanctionner sévèrement les corrompus. "Il faut faire en sorte que l’on n’ose pas et qu’on ne puisse pas recevoir de pots de vin. De plus, il convient d’impliquer le Front de la patrie et notamment les habitants dans la lutte anti-corruption", a-t-il déclaré devant les députés.
Lors de cette 9e session de la XIIIe législature, le comité permanent de l’Assemblée nationale a reçu 61 questions adressées, soit au Premier ministre, soit à l’un des membres du gouvernement.