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Présidant ce colloque, le journaliste Rafal Tomanski, du journal Rzeczpospilta, a passé en revue les nouveaux agissements de la Chine en Mer Orientale, de l’installation illégale de la plate-forme de forage Haiyang Shiyou-981 dans les eaux vietnamiennes à la construction d'îles semi-artificielles.
Ce journaliste a considéré que la construction d'îles semi-artificielles en Mer Orientale par la Chine allait à l’encontre du droit international et enfreignait la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC).
Des journalistes, politiciens, intellectuels polonais, et représentants de la diaspora vietnamienne ont parrticipé activement au débat. |
Photo : Van Ba/CVN |
Rafal Tomanski a affirmé que la rupture du statu quo sur ces îles a des influences néfastes sur la sécurité, la stabilité dans la région et le monde. Il a apprécié la diffusion par la chaîne de télévision américaine CNN de photos aériennes de ces îles semi-artificielles et protesté contre ces agissements chinois.
Le Docteur en relations internationales Malgorzata Pietrasiak, de l’Université de Lodz, a analysé les fondements scientifiques de la souveraineté sur les archipels de Hoàng Sa (Paracel) et Truong Sa (Spratly), et conclu que le Vietnam disposait suffisamment de preuves juridiques et historiques pour l'affirmer.
L’ancien député polonais Piotr Gadzinowski a souligné que les récents agissements de la Chine en Mer Orientale entraient dans le cadre d'une stratégie à long terme de ce pays.
Le traducteur d’origine vietnamienne Nguyên Van Thai a affirmé que la diaspora vietnamienne, celle de Pologne en particulier, continuerait de contribuer à la défense de la souveraineté sacrée du Vietnam sur ces deux archipels.