>>Écouter de la musique en ligne : la fin de la gratuité ?
Les vidéoclips permettent aux chanteurs de faire leur promo de manière décuplée. |
Les MV sont devenues plus que des éléments secondaires dans le marché musical, elles sont actuellement un outil important permettant aux chanteurs de se promouvoir. Car à travers le phénomène du bouche à oreille, la promotion est décuplée. Une âpre compétition règne sur ce marché en plein essor.
Un outil de promo très efficace
Afin de faire des vidéos originales et remarquées, enregistrer de merveilleuses scènes, les chanteurs n’hésitent plus à dépenser des sommes folles dans des équipements et des voyages à l’étranger.
Il y a quelques années, la chanteuse Vy Oanh a dépensé une fortune pour sa vidéo Dông xanh (Champ vert), qui a fait rêver beaucoup de ses collègues.
Bien qu’il n’ait pas révélé le coût de sa vidéo Where did we go wrong tournée en Thaïlande et réalisée par un réalisateur très célèbre de ce pays, le chanteur-compositeur Thanh Bùi a dû certainement injecter une petite fortune.
Quant à la chanteuse Hô Ngoc Hà, elle a dépensé en 2015 des centaines de milliers de dollars pour ses vidéos, qui figurent souvent bien placées dans les classements et ont remporté des prix concernant la scène, les costumes et le tournage. Elles ont aidé cette chanteuse à demeurer la "Reine du showbiz".
En plus de l’amélioration de ses concerts, la chanteuse Dông Nhi accorde une grande importance à ses vidéos. Celles de Bad boy ou Boom boom ont fait sa notoriété.
Passer de l’anonymat
à la célébrité grâce au vidéoclip
Beaucoup de chanteurs anonymes utilisent la vidéo musicale pour se faire connaître. «Au lieu de présenter un album, on sort un vidéoclip, cela attire l’attention du public plus facilement», selon Dang Khoa, manageur d’un chanteur.
Et s’il a de la chance, le chanteur débutant pourra «faire le buzz» sur Youtube, avec des dizaines, voire des centaines de milliers de vues en quelques semaines. Sa carrière sera lancée.
Selon des producteurs de vidéoclips comme Uyên Thu, Viet Max, Bluer, etc, un clip de qualité coûte au moins 30.000 dollars, car outre la création des décors et la recherche d’idées, la postproduction est vraiment coûteuse. Mais il n’est pas rare que la facture dépasse le milliard de dôngs (50.000 dollars).