>>Syrie: l'aviation russe frappe des zones opposantes à Idlib (OSDH)
>>Syrie: le musée d'Idleb rouvre ses portes après cinq années de fermeture
Les destructions après les bombardements du régime syrien sur le village de Hbit dans le sud de la province d'Idleb, le 9 septembre. |
"La différence entre le président Trump et le président Obama, c'est que le président actuel a tracé une ligne rouge pour l'utilisation des armes chimiques, et est prêt à la faire respecter", a-t-il indiqué au cours d'une interview accordée à la chaîne Fox News.
"Les États-Unis d'Amérique et leurs alliés réagiront de manière rapide et décisive à toute utilisation d'armes chimiques dans la province d'Idlib. Par ailleurs, je peux vous dire que nous observons avec la plus grande attention la nature des ressources qui sont en train d'être rassemblées le long de la frontière provinciale d'Idlib... Je suis certain que nous allons continuer à suivre la situation de très, très près, afin de garantir qu'il n'y ait pas de nouvelle catastrophe humanitaire", a-t-il déclaré.
Le dirigeant américain a cependant refusé de préciser si les États-Unis interviendraient militairement si les forces gouvernementales syriennes se contentaient d'utiliser des armes conventionnelles.
Des Syriens fuient les bombardements dans la province d'Idleb le 9 septembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Depuis le début de l'année, les oppsants syriens ont été expulsés de plusieurs zones clé autour de Damas, la capitale du pays, ainsi que dans la province centrale de Homs et dans le sud du pays. Depuis quelques semaines, l'armée syrienne rassemble des troupes et du matériel militaire autour de la province d'Idlib, laissant présager une grande offensive contre les opposants.
La Maison Blanche avait déjà déclaré mardi dernier 4 septembre qu'elle agirait de manière "rapide et appropriée" si la Syrie utilisait des armes chimiques dans la province d'Idlib. De son côté, le président syrien Bachar al-Assad a déclaré mercredi 5 septembre qu'il serait plus profitable aux États-Unis et au peuple américain de travailler à la paix au lieu de continuer à attiser les conflits.
L'Occident a récemment affirmé que les forces gouvernementales syriennes pourraient être en train de préparer une attaque chimique à Idlib, une allégation qui a été rejetée par la Syrie, la Russie et l'Iran.
Les responsables syriens et leurs alliés ont déclaré que les rumeurs d'attaque chimique n'étaient qu'une provocation de la part des opposants, qui essaient de provoquer une frappe des États-Unis en Syrie, et que les pays occidentaux cherchaient un prétexte pour attaquer la Syrie.