Le topinambour. |
Photo : Archives/CVN |
À racine bulbeuse, le topinambour est victime d’un manque d’attrait de la part de certaines ménagères qui le considèrent comme un légume pauvre. Grossière erreur car la composition du topinambour est voisine de celle de la pomme de terre et du fond d’artichaut.
Le topinambour se cultive facilement et s’accorde parfaitement des terrains pauvres. Il en existe diverses variétés, celle à multiples tubercules étant réservée à l’alimentation, tandis que les autres sont cultivées pour les animaux.
Principaux constituants connus :
- Hydrates de carbone assimilables par les diabétiques (inuline comme l’artichaut, la chicorée, le salsifis).
- Vitamines A, C
- Nitre, albumines (plus que la pomme de terre)
- Mucilages.
Propriétés : énergétique, favorisant la sécrétion lactée et désinfectante.
Usages médicinaux :
- Quelques recettes : Laver et brosser. Peler finement et faire cuire à l’eau salée, 25 à 30 minutes.
- Au beurre : Sans les laisser refroidir, mettre les topinambours en tranches assez épaisses dans un plat très chaud au fond duquel on aura versé un peu d’eau chaude. Saupoudrer de chapelure et de persil haché. Arroser de beurre fondu blond.
- Salade : En tranches. Laisser refroidir. Assaisonner avec huile, vinaigre de vin, cerfeuil, persil, ciboule ou oignons hachés.
- On peut les faire sauter ou en friture comme les pommes de terre, ou en beignets, également en purée avec du beurre.