>>L'ex-chef d'Interpol "a accepté des pots-de-vin", selon la Chine
Portrait de Kim Jong-yang élu président d'Interpol, le 21 novembre. |
Photo: AP/VNA/CVN |
Kim Jong-yang était déjà président par intérim d'Interpol depuis la "démission" subite de son ancien patron, Meng Hongwei, accusé de corruption en Chine et qui a mystérieusement disparu début octobre au cours d'un voyage dans son pays.
Réunis depuis dimanche 18 novembre à Dubaï, les délégués d'Interpol ont élu le Sud-Coréen, soutenu par les États-Unis, lors d'une assemblée générale. Le quotidien The Times avait affirmé la semaine dernière, citant des sources britanniques, que M. Prokoptchouk était le favori du scrutin.
"Nous encourageons toutes les nations et organisations faisant partie d'Interpol et respectant l'État de droit à choisir un chef intègre. Nous pensons que ce sera le cas de M. Kim", avait déclaré mardi 20 novembre, à la veille du vote, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.
Peu après son élection, le nouveau président sud-coréen d'Interpol a estimé que le "monde fait aujourd'hui face à des changements sans précédents qui représentent d'énormes défis à la sécurité et sûreté publiques". "Nous avons besoin d'une vision claire: nous devons construire un pont vers l'avenir", a-t-il ajouté, cité sur le compte Twitter d'Interpol.
L'Argentin Néstor R. Roncaglia a, lui, été élu vice-président pour les Amériques, pour un mandat de trois ans, a par ailleurs fait savoir Interpol.
AFP/VNA/CVN