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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 a progressé de 17,37 points à 5.547,68 points. La veille il avait fini en hausse de 0,04%.
"Il y a eu une jolie hausse ce matin en jouant les PMI, qui étaient, de façon surprenante, assez bons sur la zone euro compte tenu du contexte", estime Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale à Oddo Securities.
L'activité du secteur privé est restée quasi stable en décembre dans la zone euro, après la chute enregistrée en novembre, selon la première estimation de l'indice PMI composite du cabinet Markit.
L'indice s'est établi à 49,8 points, le seuil de 50 points signifiant que le niveau de l'activité a été stable par rapport au mois précédent. Il est bien meilleur que les anticipations, à 45,8 points.
Le CAC40 s'est une nouvelle fois approché des 5.600 points, avant de décrocher par la suite, jusqu'à basculer dans le rouge au cours de l'après-midi.
L'indice parisien s'est ensuite repris avant la clôture pour progresser légèrement, toujours dans un contexte de temporisation des investissements avant la fin de l'année.
La baisse observée "vient notamment de l'influence de Wall Street", estime M. Jacoby. Les marchés américains ont ouvert de manière hésitante le jour de la fin de la réunion monétaire de Fed.
La banque centrale américaine, qui publiera de nouvelles prévisions économiques, devrait continuer à promettre son entier soutien au système financier, sans forcément amplifier ses programmes d'actions comme le souhaitent certains investisseurs.
Les investisseurs surveillent également les négociations au Congrès sur un plan de relance pour l'économie américaine.
De son côté, la Banque centrale européenne a autorisé mardi 15 décembre les banques à verser de nouveau des dividendes, mais les a appelées à la plus grande prudence.
La BCE a également donné des conditions strictes, comme "ne pas distribuer de dividendes en espèces" ni "procéder à des rachats d'actions", et limiter le versement à 15% des bénéfices.
Les banques françaises se sont repliées : BNP Paribas a perdu 2,34% à 44,18 euros, Crédit agricole 1,83% à 10,48 euros et Société Générale 0,36% à 17,25 euros.
"La reprise des dividendes était déjà incluse dans leur cours, mais le fait qu'elle soit accordée de manière restrictive n'a pas donné davantage envie aux investisseurs de se positionner", explique M. Jacoby.
Kering a souffert, chutant de 2,35% à 556,30 euros. Le géant du luxe, qui détient en France les marques Balenciaga et Yves Saint Laurent, est visé depuis février 2019 par une enquête pour "blanchiment de fraude fiscale", a-t-on appris mercredi 16 décembre auprès du parquet national financier, confirmant une information de Mediapart.