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Un gisement pétrolier près de Williston, Dakota du Nord (États-Unis). |
Un gisement pétrolier près de Williston, Dakota du Nord (États-Unis). |
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a gagné 0,6% ou 32 cents à Londres par rapport à la clôture de vendredi 11 décembre, à 50,29 USD. Le baril américain de WTI pour le mois de janvier s'appréciait de son côté de 0,9% ou 42 cents à 46,99 USD.
Les deux contrats de référence n'avaient plus atteint un tel niveau depuis début mars avant que la pandémie ne vienne dérégler les marchés financiers américains et mondiaux. "Les investisseurs sont convaincus que le vaccin (contre le COVID-19) ramènera la situation à la normale et que la demande de pétrole va s'accélérer", a souligné Naeem Aslam, d'Avatrade.
Premiers consommateurs de brut au monde, les États-Unis ont entamé lundi 14 décembre une vaste campagne de vaccination contre le COVID-19, après des préparatifs express durant le week-end. Près de trois millions de doses devraient être disponibles d'ici mercredi 16 décembre, avec l'objectif de vacciner quelque 20 millions d'Américains avant la fin de l'année et 100 millions avant fin mars.
"Il ne fait aucun doute que le déploiement du vaccin aura un effet positif sur la demande de carburant routier et, à terme, de carburant pour l'aviation", a estimé Stephen Innes, d'Axi. L'analyste a également attribué la hausse des cours à l'explosion d'origine indéterminée qui a touché un pétrolier au large de la ville saoudienne de Jeddah lundi 14 décembre.