Optimisme grandissant à mi-séance à la Bourse de Paris (+1,09%)

L'optimisme gagnait du terrain lundi 14 décembre à la Bourse de Paris (+1,09%) et les marchés européens, motivés par l'espoir d'un accord sur l'après-Brexit et sur un plan de relance américain au moment où la vaccination s'apprête à démarrer aux États-Unis.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 avançait de 1,09% soit 60,09 points à 5.567,64 points vers 12h16 GMT. Les autres bourses européennes étaient également en bonne forme, de Francfort (+1,22%) à Milan (+1,28%) ou de Londres (+0,42%) à Madrid (+1,73%).
Wall Street se préparait à ouvrir dans le vert, les contrats à terme affichant une hausse de 0,75% sur l'indice S&P 500, de 0,85% sur le Dow Jones et de 0,53% sur le Nasdaq.
"Avec les progrès dans le développement des vaccins, il y a une lueur au bout du tunnel", et l'approbation du vaccin Pfizer/BioNTech aux
États-Unis est un autre moment pivot dans la lutte contre la pandémie", constate Milan Cutkovic, gérant chez Axi.
Par ailleurs, "en dépit des longues négociations, les investisseurs sont un peu plus optimistes quant à la signature d'un nouveau plan de soutien économique majeur face à la crise du Covid à Washington avant la fin de l'année", ajoute l'expert.

À quelques jours de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi 16 décembre, les investisseurs s'attendaient aussi à une confirmation du soutien sans faille de la banque centrale.
Les
États-Unis et le Québec entament lundi 14 décembre une vaste campagne de vaccination contre le coronavirus.
Le Vieux Continent devait quant à lui prendre son mal en patience puisque l'Agence européenne du médicament devrait rendre un avis d'ici fin décembre sur le vaccin Pfizer-BioNTech et d'ici au 12 janvier sur celui de Moderna.
En attendant, l'Allemagne va entrer en confinement partiel mercredi tandis que l'économie française mettra un peu plus de temps que prévu pour effacer les effets de la crise, selon la Banque de France.
Cependant, les acteurs de marché préféraient se concentrer sur la possibilité d'un compromis concernant la relation commerciale future entre l'UE et le Royaume-Uni.
La saga du Brexit continue
"En dépit du pessimisme entourant les négociations, les marchés espèrent encore un accord de dernière minute entre l'Union Européenne et le Royaume-Uni", affirme M. Cutkovic.
Les deux parties ont décidé dimanche 13 décembre de prolonger le délai des négociations sur leur future relation commerciale, n'étant pas parvenus à un accord à l'échéance précédemment impartie.
Les discussions ont fait quelques progrès mais des blocages persistent en particulier sur le sujet hypersensible de la pêche, ont indiqué lundi des diplomates européens.
BOND DES BANCAIRES. L'indice sectoriel Euro Stoxx Banks était en hausse de 2,93%. Dans le détail, la banque Lloyds grimpait de 6,24% à 36,95 pence, Société Générale de 4,16% à 17,37 euros, BNP Paribas de 4,15% à 44,91 euros et Crédit Agricole de 3,01% à 10,61 euros.
LE SECTEUR PETROLIER PROFITE DES COURS DU BRUT. Total avançait de 1,23% à 37,48 euros, TechnipFMC de 0,68% à 8,01 euros.
À Londres, BP grimpait de 1,34% à 278,95 pence.
ASTRAZENECA CORRIGE. Le groupe pharmaceutique britannique souffrait (-6,78% à 7.607 pence) après l'annonce du rachat de la biotech américaine Alexion, spécialisée dans les maladies rares, pour une somme de 39 milliards d'USD jugée élevée par le marché.

AFP/VNA/CVN

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