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Présentation d’un test d’autodépistage du VIH à des habitants du quartier pauvre au centre de Johannesburg, en Afrique du Sud. |
Le ministère sud-soudanais de la Santé et l'ONUSIDA ont également signé un protocole d'entente visant à améliorer l'éducation sexuelle et génésique parmi les jeunes, et à renforcer l'accès à l'information sur la prévention du VIH.
Le protocole permettra notamment à l'ONUSIDA de travailler en partenariat avec le Soudan du Sud en matière de mobilisation des ressources, de promotion et d'expertise technique. Michel Sidibe, directeur exécutif d'ONUSIDA, a déclaré que ce protocole allait contribuer à améliorer les services offerts à la jeunesse du Soudan du Sud.
"Ce protocole sera une preuve tangible de notre détermination à briser le cycle de l'infection des jeunes dans la tranche d'âge la plus critique, car c'est là que nous rencontrons le plus de problèmes", a affirmé M. Sidibe. Esterina Novello Nyilok, directrice de la Commission VIH/sida du Soudan du Sud, a déclaré que le manque d'accès aux services liés au VIH, la stigmatisation, les violences sexistes et la guerre civile étaient les principales causes de la propagation du VIH dans ce pays d'Afrique de l'Est.
On estime qu'environ 180.000 personnes vivent avec le virus, soit un taux de contamination national de 2,4%, a-t-elle souligné. Environ 14.000 jeunes auraient été infectés par le VIH en 2017, contre 18.000 en 2016, a-t-elle précisé, ajoutant que le partenariat du Soudan du Sud avec l'ONUSIDA visait avant tout à réduire les nouvelles infections chez les jeunes.
Victoria Anib Majur Achut, directrice de projets VIH/Sida au ministère de la Santé, a quant à elle déclaré que le gouvernement allait travailler de concert avec l'ONUSIDA et d'autres partenaires pour introduire des programmes d'éducation sexuelle et génésique dans les cursus scolaires du pays, dans le but de sensibiliser la jeunesse à ce problème.