>> Le monde risque de rater les Objectifs de développement durable, prévient l'ONU
>> ONU : 165 millions de nouveaux pauvres en trois années de crises
 |
| Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Antonio Guterres a fait ces remarques lors d'une réunion de l'Assemblée générale pour observer la Journée internationale Nelson Mandela, qui tombe le 18 juillet.
Qualifiant M. Mandela de "colosse de courage et de conviction", M. Guterres a affirmé que la meilleure façon d'honorer l'ancien président sud-africain était d'agir.
"Agir pour expulser le poison du racisme, de la discrimination et de la haine. Agir pour éteindre l'héritage du colonialisme. Agir pour promouvoir l'égalité, les droits de l'homme et, surtout, la justice", a-t-il dit.
La nécessité de combler le fossé mondial en matière de justice est plus urgente que jamais, a observé le chef de l'ONU, notant : "Notre système financier international injuste et dépassé ne remplit pas sa fonction de filet de sécurité mondial."
"Nous devons reconnaître qu'il y a une injustice au cœur de ce système, une injustice qui est enracinée dans le colonialisme", a dit M. Guterres.
Le Conseil de sécurité de l'ONU, le système de Bretton Woods et d'autres organisations internationales reflètent le monde de 1945, lorsque de nombreux pays africains faisaient encore partie des empires européens, a-t-il ajouté.
"En fin de compte, nous avons besoin d'une réforme fondamentale de nos institutions internationales", a souligné M. Guterres.
Xinhua/VNA/CVN
