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Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib. |
Photo : Archives/VNA/CVN |
Dans une lettre envoyée à Josep Borrell, haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Bou Habib a déclaré qu'un "dialogue constructif et global" entre le Liban et l'UE devait être établi concernant la question des réfugiés syriens au Liban, qui étaient devenus "une menace non seulement pour la structure sociale et la stabilité économique du Liban, mais aussi pour la poursuite de son existence en tant qu'entité".
"Le Liban adhère à ses droits et responsabilités en facilitant le retour sûr et digne des Syriens déplacés chez eux, en particulier dans des zones sûres, conformément au droit international et d'une manière qui ne contrevient pas à la Constitution libanaise, qui stipule que le Liban n'est pas un pays d'asile", peut-on lire dans la lettre, citée par l'Agence nationale d'information (ANI) du Liban.
Il a également souligné la nécessité pour la communauté internationale de s'attaquer aux causes du déplacement des Syriens et d'accélérer le redressement rapide, notamment en sécurisant les infrastructures de base et les services sociaux en Syrie, afin de faciliter le retour des réfugiés.
Le ministre a réaffirmé que le Liban était prêt à dialoguer avec l'UE afin d'établir une feuille de route pour le retour des Syriens déplacés dans leur pays d'origine.
Xinhua/VNA/CVN