"La Corée du Nord a maintenant fermé toutes les voies de communication et de dialogue", a déclaré M. Ban à des journalistes à Genève. "Je suis profondément préoccupé par ce fait, en plus de la situation elle-même", a-t-il dit.
Le secrétaire général était interrogé sur le point de savoir s'il lui avait été demandé d'entrer en contact avec Pyongyang à la suite des derniers tirs d'essai de missiles.
La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a récemment tiré 4 missiles dont la portée a été estimée à 120 km. Ensuite, elle a tiré 7 autres missiles d'une portée comprise entre 400 et 500 km, selon le ministère sud-coréen de la Défense.
M. Ban a souligné une nouvelle fois que ces essais constituaient des violations flagrantes de résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Ces activités "ne contribuent absolument pas" à la reprise des négociations multilatérales (RPD de Corée, Corée du Sud, Chine, Japon, Russie, États-Unis) sur le démantèlement du nucléaire nord-coréen, a-t-il dit.
"C'est profondément regrettable et je suis préoccupé par tout ce que la RPDC est en train de faire", a ajouté le secrétaire général. Il a relevé que le problème de communication avec Pyongyang avait commencé avec le premier tir de missile de la période récente.
Le 5 avril, un missile à longue portée a été lancé. Ce tir a été suivi le 25 mai par la deuxième explosion nucléaire de la RPDC. La première avait eu lieu en 2006.
AFP/VNA/CVN