>>Saint-Valentin : les livres de romance n'arrêtent pas de séduire
Le stand de la littérature sud-coréenne au Salon du livre, le 16 mars à Paris |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Corée du Sud est l'invitée d'honneur de Livre Paris, le nom officiel du Salon, et sa littérature, une des plus fécondes d'Asie, sera présentée dans toute sa diversité.
Pas moins de 30 auteurs sud-coréens, dont Hwang Sok-yong, 72 ans, considérés comme l'un des maîtres de la littérature sud-coréenne et l'un des plus grands écrivains asiatiques de sa génération (son nom est régulièrement cité pour le Nobel) et Lee Seung-u, 55 ans, lauréat du prestigieux prix Daesan (équivalent coréen du Goncourt) seront présents au Salon.
Ils y présenteront leurs livres traduits en français par des éditeurs comme Zulma, Philippe Picquier, Serge Safran, l'Asiathèque ou encore Actes Sud qui, dès la fin des années 1980, a lancé une collection entièrement dédiée à la littérature de la péninsule : Lettres coréennes.
La délégation sud-coréenne comprend également des poètes, des auteurs de littérature jeunesse et de nombreux dessinateurs/auteurs des populaires "manhwa" (le manga coréen).
Une vingtaine d'éditeurs sud-coréens accompagne ces différents auteurs.
La Corée du Sud est l'un des pays où on lit le plus au monde. L'alphabet coréen, le "hangul" a été inventé de toute pièce en 1444. Avec seulement 40 caractères il est infiniment moins complexe que le chinois (qui jusqu'à la fin du XIXe siècle est restée la langue des élites).
Dans une nation longtemps soumise à la domination chinoise et, au XXe siècle, à une longue occupation japonaise (1905-1945), la langue coréenne a symbolisé l'identité nationale. Cela s'est remarqué dans la littérature avec une profusion de romans de guerre ou de romans historiques.