>>Défilés parisiens : entre ultra-féminité et looks unisexe
>>Les défilés parisiens s'ouvrent sur l'univers coloré de Niki de Saint Phalle
Une élégante doudoune créée par Stella McCartney et présentée lors des collections prêt-à-porter automne/hiver 2016-2017, le 7 mars à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Comment porter la doudoune avec style ? Stella McCartney la propose en velours, couleur bronze, sans manches. Ou noire à losanges, déclinée en blouson, manteau, et même en short.
Le gonflé côtoie le plissé : la créatrice britannique joue avec les volumes, les rondeurs contre les angles. Et les contrastes de matières : le lamé des plis de jupes se dévoile avec le mouvement de la marche.
Un imprimé de cygnes glisse sur la collection : sur une robe XXL ornée de volants froncés, un pantalon large ou un chemisier en soie. Les pièces féminines comme les fines robes à dentelles, plissés et transparences, côtoient un vestiaire plus sportswear, avec une veste en jean géante, tie and dye.
Un modèle créé par Stella McCartney et présenté lors des collections prêt-à-porter automne/hiver 2016-2017. |
L'armée Sacai
La créatrice japonaise Chitose Abe fait défiler une guerrière urbaine parée d'écussons brodés, portant des vestes d'officier en organza, des jupes à poches et à zips.
Les attaches structurent la silhouette: des ceintures à oeillets se nouent sur des jupes à hauteur des cuisses ou enserrent les jambes d'un pantalon. Des sangles entourent le cou, se nouent sous la poitrine, des brassards en cuir s'accrochent aux bras.
Les longues silhouettes d'Hermès
Dans le manège des Célestins, siège de la Garde républicaine défilent des femmes aux silhouettes allongées, sûres de leur élégance, sans ostentation. Des clous en métal parsèment de longues robes ou un blouson en veau nubuck.
Des couleurs pastel, orange "kumquat", vert absinthe, écru, se côtoient sur une robe en laine de cachemire et poil de chameau. Une robe beige sans manche, en cachemire double face et cuir d'agneau, s'accompagne de longs gants de la même couleur et de bottes en veau, couleur vert céladon.
Les visages de Sonia Rykiel
Elément récurrent de cette collection : un imprimé créé par l'artiste Maggie Cardelus représentant les visages de la fondatrice de la maison Sonia, sa fille Nathalie, sa petite-fille Lola, en plus du sien et de celui de la directrice artistique, Julie de Libran.
Une création Hermès présentée lors des collections prêt-à-porter automne/hiver 2016-2017, le 7 mars à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Autre constante, la fourrure : sur les cols de manteaux, les manches d'un blouson, en pompons sur des mules, sur une volumineuse chapka. Les rayures emblématiques de la maison sont déclinées sur un pantalon large, un collant, un pull à col roulé. Les gros sequins font briller la silhouette, qui s'enhardit avec des robes transparentes ou à filets.
Le retour aux sources de Leonard
Créée en 1958, la maison Leonard Paris s'offre un retour aux sources avec une collection bohème-chic signée par un studio de style interne, après le départ récent de la créatrice Yiqing Yin, également à la tête de sa propre marque.
La femme Leonard est élégante et dynamique, célébrant les icônes de mode des années 70 comme Marisa Berenson ou Loulou de la Falaise : allure sophistiquée et conquérante avec des costumes cintrés en velours rehaussés de paillettes, mais aussi beaucoup de blouses, de robes fluides et ceinturées.
Le romantisme de Giambattista Valli
Plissés pastels, imprimés floraux ou géométriques à la façon de délicats tatouages faussement griffonnés et parfois superposés, jupes et robes brodées tout en légèreté et transparences, portées aussi bien avec des bottes hautes lacées que de simple ballerines : l'Italien Giambattista Valli a présenté une collection romantique pour l'hiver prochain.
Le défilé Leonard Paris, lors des collections prêt-à-porter automne/hiver 2016-2017, le 7 mars à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les manteaux sont coupés dans des matières bouillonnantes et douces, en mode grizzly. D'autres propositions juxtaposent l'effet fourrure et les imprimés. Alternative rock and roll : un blouson de cuir glacé et son col en façon astrakan.
Dans les ateliers de Paule Ka
Deux couturiers en train de retoucher une robe sur un mannequin, des patrons, des rouleaux de tissus : bienvenue dans l'ambiance des ateliers Paule Ka, recréés au sein du Palais du Tokyo, où la nouvelle directrice de la création, Alithia Spuri-Zampetti, dévoilait sa première collection.
La créatrice italo-américaine de 31 ans a précédemment travaillé chez Lanvin, Valentino et Bottega Veneta. Les silhouettes sont juvéniles, aux influences sixties, caractéristiques de la griffe, avec des jupes ballon ou trapèze, des nœuds et dentelles en trompe-l’œil.
AFP/VNA/CVN