Défilés parisiens
Balenciaga plus streetwear, vestiaire militaire pour Galliano

Comment transposer l'héritage de Balenciaga dans un contexte actuel ?. C'est la question à laquelle s'est attelé Demna Gvasalia, le nouveau directeur artistique de la légendaire griffe, pour réaliser sa collection qui mêle esprit couture et streetwear.

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Des créations de John Galliano, le 6 mars à Paris.

Le créateur géorgien de 34 ans, également à la tête du jeune et très en vogue label Vetements, a pris la suite en octobre de l'Américain Alexander Wang au sein de la maison fondée par Cristobal Balenciaga, maître de la coupe, à Paris en 1937.

Le show, un événement de cette semaine de défilés parisiens, se tenait dans une salle de studio d'enregistrement d'émissions télévisées, aux murs capitonnés de mousse blanche, et pouvait être visionné en direct et à 360° grâce à une application pour smartphones et tablettes.

Au premier rang avaient pris place notamment François-Henri Pinault, Pdg de Kering, la maison-mère, mais aussi Alessandro Michele, directeur artistique de Gucci, autre marque du groupe.

Les premiers modèles, tailleurs et manteaux en tweed, avec leurs hanches marquées et carrées, revisitent les proportions des classiques de Balenciaga. D'amples blousons sportwear, doudoune, blouson en jean, se portent basculés vers l'arrière, et les cols largement ouverts jusqu'aux épaules pour dégager le cou, autres clins d'oeil aux silhouettes qui ont fait la renommée du couturier espagnol.

Demna Gvasalia, qui a travaillé dans le passé chez Margiela, apporte sa touche iconoclaste avec un trench déconstruit, des longues robes mêlant les imprimés fleuris aux couleurs qui détonnent. Portées avec des collants à rayures blanches et rouges, elles ont cette touche "fripes" caractéristique de sa marque Vetements.

Emblématiques des années 1980, les fuseaux reviennent, portés avec des escarpins pointus ou des chaussures à plateforme, tandis que les robes du soir s'accompagnent de bottes en vinyle. Côté accessoires, les lunettes de soleil sont attachées à des chaînes gigantesques, qui pendent comme un collier. Sous le bras, de grands sacs carrés multicolores évoquent ceux des supermarchés.

Céline en fluidité

Dans cette collection, présentée au Tennis club de Paris, la directrice artistique Phoebe Philo propose des pantalons très larges et très longs, des matières fluides.

Le styliste britannique Bill Gaytten, directeur artistique de John Galliano, le 6 mars à la Semaine de la mode à Paris.

Les robes se portent avec des leggings et des sandales, les superpositions sont légion. Alternative au sac à main, la pochette qui s'accroche à la ceinture.

Contrastant avec les sièges transparents fluorescents sur lesquels étaient installés les invités, la palette est douce, avec beaucoup de beige, de crème, mais aussi du noir, et quelques touches vives, de jaune ou de vert.

Dans la collection de la marque lancée par John Galliano, dont le directeur artistique est depuis 2011 son ancien bras droit Bill Gaytten, le vestiaire militaire se mêle aux robes tout en transparence et fines dentelles.

Une collection "emblématique de Galliano", par son côté "britannique, sa sensibilité", a commenté Bill Gaytten.

"Je suis parti de photos montrant des officiers accompagnés de femmes vêtues de façon très féminine. Tout a commencé avec ça, un mélange de costumes masculins et de robes", a-t-il expliqué à la presse après le show, qui se tenait au lycée Carnot.

AFP/VNA/CVN

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