>>Arméniens et Azerbaïdjanais s'accusent de bombardements malgré la trêve
>>Le secrétaire général de l'ONU salue l'accord de cessez-le-feu au Haut-Karabakh
Des volutes de fumée noire surgissent de la zone contestée du Haut-Karabakh le 9 octobre, lors du bombardement du conflit entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises. |
Les deux parties Haut-Karabakh ont discuté de manière étendue de la situation dans la région du Haut-Karabakh, y compris d'une réunion trilatérale récente des ministres des Affaires étrangères de Russie, d'Azerbaïdjan et d'Arménie .
"Nous avons discuté de cela en détails aujourd'hui. Nous avons également échangé des vues sur la manière d'aller de l'avant. Cela ne signifie pas que toutes les questions seront résolues de manière rapide et simultanée. Nous comprenons qu'un processus de négociation politique est nécessaire, mais nous considérons qu'il n'est pas bon de retarder sa reprise", a déclaré M. Lavrov.
Il est nécessaire de mettre en oeuvre immédiatement un cessez-le-feu à des fins humanitaires, de s'assurer que le cessez-le-feu soit observé, de procéder aux échanges de prisonniers, de détenus et de dépouilles, et de reprendre le processus politique sous l'égide du Groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et sur la base des principes développés dans ce cadre, a déclaré M. Lavrov en réponse à une question sur les violences actuelles dans la région.
L'Arménie et l'Azerbaïdjan ont conclu un accord de cessez-le-feu dans la région du Haut-Karabakh qui a pris effet samedi midi, à la suite de longues négociations à Moscou dans la nuit du vendredi.
Des affrontements ont éclaté fin septembre entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie le long de la ligne de contact dans la région du Haut-Karabakh, provoquant des pertes civiles et militaires des deux côtés.
Xinhua/VNA/CVN