>>ONU : une Assemblée générale annuelle sans relief en pleine crise mondiale
>>Libye : au moins 20 morts dans le naufrage d'un bateau de migrants
L’émissaire par intérim de l’ONU en Libye Stephanie Williams, le 16 février à Munich. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous souhaitons voir des gens qui ne sont pas là pour leur propre carrière politique mais pour leur pays", a souligné Stephanie Williams, émissaire par intérim des Nations unies en Libye, après une rencontre avec le président tunisien Kais Saied.
La Libye est actuellement déchirée entre deux autorités rivales : le Gouvernement d'union nationale (GNA) dans l'Ouest, basé à Tripoli et reconnu par l'ONU, et l'autorité incarnée par Khalifa Haftar.
Le dialogue de Tunis, qui débutera le 26 octobre par visioconférence avant de se poursuivre début novembre en face à face, réunira de nombreux membres du Parlement de Tobrouk (Est) et du Haut Conseil d'État (Ouest), ainsi que des participants sélectionnés par l'ONU, a indiqué Mme Williams.
Interrogée sur la présence du chef de l'armée libyenne, Khalifa Haftar et du Premier ministre du GNA, Faiz al-Sarraj, l'émissaire a souligné que "la condition pour participer à ce dialogue est de renoncer à être considéré pour occuper des postes gouvernementaux de premier rang".
"Cela inclut le conseil présidentiel, le Premier ministère, les ministères et différents postes de souveraineté", a-t-elle précisé aux médias lors d'une conférence de presse. "L'objectif de cette réunion est d'arriver à des élections nationales", a-t-elle ajouté. Le ministre tunisien des Affaires étrangères Othman Jarandi a de son côté appelé à "un dialogue direct entre les Libyens, sans ingérence".
APS/VNA/CVN