>>La Turquie va renvoyer le navire controversé en Méditerranée orientale
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Le navire d'exploration turc Oruc Reis, le 23 août 2019 à Istanbul. |
Le navire d'exploration turc Oruc Reis, le 23 août 2019 à Istanbul. |
La nouvelle mission du navire de recherche sismique Oruç Reis "sera discutée par les dirigeants européens lors de leur prochain sommet", a annoncé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell à l'issue d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Luxembourg.
Le chef de la diplomatie grecque Nikos Dendias a dénoncé l'envoi du navire turc au Sud de l'île grecque de Kastellorizo, proche des côtes turques, comme une "escalade majeure" et "une menace directe pour la paix et la sécurité".
Les Chypriotes ont pour leur part protesté contre la décision des autorités de l'autoproclamée République turque de Chypre-Nord (RTCN) de rouvrir l'accès à la station balnéaire chypriote-grecque de Varosha, bouclée par l'armée turque depuis 46 ans.
Ces deux décisions ont été prises par Ankara quelques jours après un sommet européen au cours duquel la Turquie a été menacée de sanctions si elle poursuivait ses activités .
"Si Ankara poursuit ses actions illégales, nous utiliserons tous les instruments à notre disposition", avait averti Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
Des sanctions économiques ont été élaborées et elle sont prêtes à être "utilisées immédiatement", avait-elle assuré.
"Les dernières décisions (prises par Ankara) sont regrettables et conduiront à de nouvelles tensions au lieu de la désescalade que nous avions demandée lors du dernier sommet européen", a jugé Josep Borrell.
Mais aucun consensus ne s'est dégagé lors de la réunion des ministres des affaires étrangères sur les suites à leur donner.
APS/VNA/CVN