Le Real Madrid ne sort pas des polémiques

Le Real Madrid gagne peut-être à nouveau, mais il ne sort pas des polémiques pour autant : le 24 janvier, le président Florentino Perez a ainsi dû démentir une information selon laquelle les capitaines du vestiaire madrilène lui auraient posé un ultimatum au sujet de leur entraîneur José Mourinho.

Le président du Real, Florentino Perez, accuse Marca de "mensonge".
Photo : AFP/VNA/CVN

Selon le journal espagnol Marca, qui titrait le 24 janvier en Une "Président : en juin, c'est Mourinho ou nous", les capitaines madrilènes Iker Casillas et Sergio Ramos auraient en effet profité d'une réunion le 22 janvier avec Perez pour lui faire part de la volonté de nombreux joueurs de s'en aller si Mourinho restait à la fin de cette saison.

Une information qui a immédiatement été démentie par le président puis par Casillas et Ramos eux-mêmes. Dans une conférence de presse convoquée expressément par Perez, le président du Real a qualifié de "simplement fausse" l'information de Marca, accusant le quotidien de vouloir "déstabiliser le club".

Côté Marca, on faisait un peu marche arrière après cette intervention musclée de Perez. Oscar Campillo, directeur du quotidien, s'efforçait ainsi de nuancer le propos de l'article sans être très convaincant : "Nous n'avons jamais écrit que Casillas et Ramos avaient lancé un ultimatum au sujet de Mourinho, simplement qu'ils avaient dit que de nombreux joueurs songeaient à partir si Mourinho était encore là la saison prochaine".

Si la véracité de l'information reste donc à démontrer, cette polémique vient en tout cas s'ajouter à une longue liste d'altercations que Mourinho a bel et bien eues avec ses joueurs cette saison.

Escarmouches

Presque dès le début de saison, l'entraîneur portugais a ainsi multiplié les escarmouches avec de nombreux cadres et Ramos et Casillas ont chacun déjà croisé le fer avec "The Special One" cette saison. Le défenseur central avait ainsi été relégué sur le banc après la défaite des Blancs sur le terrain du FC Séville (1-0), le Portugais n'hésitant pas à lui faire en partie porter le chapeau du revers face aux Andalous.

"Mou" n'avait ensuite que très modérément apprécié le geste de Ramos qui, par solidarité, avait glissé sous son maillot un autre maillot au nom d'Özil, injustement mis sur le banc selon le défenseur international. Les cendres de l'affaire Ramos avaient à peine eu le temps de refroidir que l'entraîneur portugais entamait déjà un bras de fer avec un autre poids lourd du vestiaire madrilène : Casillas.

Alors que le gardien espagnol, champion du monde et double champion d'Europe avec sa sélection, est sans doute l'un des rares joueurs à qui l'on ne puisse pas reprocher la trajectoire décevante des Merengue en championnat cette année (3e avec 15 points de retard sur le Barça), Mourinho l'avait relégué sans autre forme de procès sur le banc fin décembre, contre Malaga.

Avant de persister et de signer en janvier, contre la Real Sociedad. Quand "Mou" de son côté prétextait l'état de forme du gardien, "en deçà" selon lui du jeune portier No2 Antonio Adan, la plupart des observateurs n'hésitaient pas à y voir une forme de vengeance personnelle à l'égard d'un cadre que Mourinho a toujours considéré comme un "rebelle" à son autorité.

Alors que les Madrilènes ont repris du poil de la bête côté résultats - le Real vient en effet de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe du Roi - ils semblent maintenant se concentrer sur la nécessité d'étouffer la moindre polémique. Mais celles-ci ont l'air d'avoir la vie dure.

AFP/VNA/CVN

 

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