Le joueur du PSG, Lucas (gauche) à la luttre face au joueur d'Ajaccio, Jean-Baptiste Pierazzi lors de la rencontre de Ligue 1, le 11 janvier. Photo : AFP/VNA/CVN |
L'OL, qui se déplace à Troyes (19e) dès le 12 janvier, et Marseille, qui ira à Sochaux (18e) le 13 janvier en clôture de cette 20e journée, ne sont en effet qu'à une longueur du fragile leader parisien. Paris a passé une sale soirée au Parc face à un adversaire qui lui aura donc résisté deux fois (0-0 déjà à l'aller lors de la 2e journée) et Carlo Ancelotti a perdu ses deux Thiago, le milieu Motta, expulsé, et le défenseur et capitaine Silva, sorti sur blessure à la 55e.
Le jeune Lucas, titularisé à droite ce qui a poussé Ménez (gêné cette semaine par une blessure au pied) sur le banc, espérait sans doute mieux pour ses débuts en France, même si lui n'a vraiment pas à rougir de sa performance. Le Parc des Princes, qui n'a pas oublié de saluer les partants Hoarau et Nene, lui a d'ailleurs fait un bel accueil et l'a acclamé à la présentation des équipes, avant le coup d'envoi puis à peu près lors de chaque action réussie.
Il y en a eu quelques-unes et c'est encourageant pour un joueur très jeune (20 ans) et très logiquement en manque de repères. Coincé entre Bouhours et Felipe, il n'était cependant pas totalement perdu avec quatre autres Brésiliens dans son équipe au coup d'envoi (Alex, Thiago Silva, Maxwell et l'Italo-Brésilien Motta) mais il a souvent dû être guidé par Jallet, placé derrière lui sur le flanc droit.
Il a tout de même montré qu'il était rapide et vraiment pas embarrassé avec un ballon dans les pieds, mais n'a pas durablement pesé et a eu la malchance de tomber sur un match très quelconque des deux attaquants positionnés devant lui, Ibrahimovic et Lavezzi. Mais plus qu'à celui de Lucas, le début du match s'est joué au rythme de Thiago Motta. Jusqu'à son expulsion à la 45e minute pour une énorme faute sur Sammaritano, l'ancien Intériste a été remarquable, distribuant le jeu au milieu de terrain avec calme et clairvoyance.
Mais une fois ce travail accompli, il aurait fallu accélérer plutôt que de rester sur le rythme "piano" impulsé par Motta. Paris n'en a presque jamais été capable, alors même qu'Ajaccio n'avait quasiment jamais le ballon et qu'il était clair que la défense à cinq alignée par le nouvel entraîneur corse Albert Emon risquait de céder à la première accélération.
Les occasions parisiennes ont d'abord été trop rares (un tir de Motta à la 12e, un autre de Matuidi à la 14e, une tête d'Alex à la demi-heure, une volée difficile d'Ibrahimovic à la 32e) avant de se faire plus nettes en deuxième période, avec notamment un excellent arrêt d'Ochoa sur une tête d'Alex à l'heure de jeu et un nouvel arrêt du gardien mexicain devant "Ibra" (69e).
Ajaccio de son côté a été travailleur et courageux et ce point ramené de Paris est encourageant pour Emon et les siens, désormais 15e. Quant à Adrian Mutu, il a été transparent mais peut au moins se dire que son retard sur Ibrahimovic ne s'est pas aggravé dans le défi de buteurs qu'il a lancé au Suédois. Il compte toujours 14 unités de retard.
AFP/VNA/CVN