Le quotidien francophone Le Temps va souffler ses 15 bougies

Le Temps, seul quotidien francophone de dimension nationale en Suisse va fêter son 15e anniversaire ce mois. À cet âge de pleine croissance, ce média avec son site connaît une audience élevée.

Une fois que vous tenez en main un exemplaire du Temps ou que vous le lisez sur votre Iphone, c’est facile d’accéder à un menu très copieux d’informations qui sont régulièrement mises à jour et concernent toutes les facettes de la vie comme la politique, la culture, la société, les relations internationales, l’environnement, les sciences, notamment l’économie et finance, deux priorités de ce journal, et qui sont aussi deux points forts de la Suisse.
Avec un tirage actuel de 41.500 exemplaires en version papier et 266.000 visiteurs sur une année du site Internet payant, Le Temps est connu non seulement en Suisse romande mais aussi en Suisse alémanique et dans le monde francophone. Ces chiffres-là sont déjà très élevés car en Suisse romande, il n’y a qu’environ 2,5 millions d’habitants.

Le siège du journal Le Temps à Genève.


En fait, Le Temps est le seul quotidien généraliste francophone de dimension nationale en Suisse. Il a été fondé le 18 mars 1998 et résulte de la fusion des quotidiens : Journal de Genève - Gazette de Lausanne et Le Nouveau Quotidien. Pourquoi cette fusion ? Selon le journaliste François Modoux, chef de la rubrique Opinions et Débats, un des créateurs du Temps, parce qu’à l’époque, ces journaux avaient le même lectorat cible mais leur santé économique était précaire. Alors, on a décidé de les fusionner en un et le de baptiser Le Temps. Ainsi, le journal est né avec son siège principal à Genève, car il s’agit de la ville la plus peuplée des francophones avec plus de 191.000 habitants sur le total d’environ 2,5 millions de francophones au niveau national en Suisse.
Un rythme de travail dynamique
Étant un quotidien, le rythme de travail à la rédaction est très rapide. À côté de leur Iphone, sur le bureau de chaque journaliste, il y a toujours un téléphone fixe pour favoriser la prise de contact des journalistes avec les sources d’informations pour mener les interviews, les rendez-vous, les rencontres par exemple.
À part la rapidité, la direction du journal souhaite particulièrement la mise à jour des informations les plus actualisées. Alors, chaque jour, il y a en général trois réunions. Lors du briefing à 09h45, il y a toujours un exercice critique du journal de la veille. À cette réunion, avec une personne de la direction en chef, les chefs des rubriques discutent des sujets: qu’est ce qu’on pourra faire dans le journal du lendemain, que peut-on déjà anticiper pour le site numérique. Un autre rendez- vous a lieu au début de l’après-midi vers 14h30, le chef info du jour, qui est un membre de la rédaction en chef, réunit les chefs d’éditions qui corrigent les informations, choisissent les photos et refait le tour des sujets d’actualités. La troisième réunion se déroule à 16h00. Cette séance que l’on appelle «Le mur» où le chef info vient pour présenter et afficher sur un mur l’état provisoire des pages du journal. À cette séance, on voit un peu l’avancement du journal, sa construction. Cela permet de voir aussi les sujets de journal qui ont déjà paru ou disparu.
Et tout au long de la journée, il y a plein de décisions à prendre, tout le temps, soit pour le numérique, soit pour la version print. Pour les grands événements qui se passent, il faut décider qui s’en occupe et quelle place leur donner. Toutes ces activités visent à satisfaire les demandes en informations plus rapides, plus diversifiées de ses lecteurs, que ce soit sur le numérique ou sur la version en papier.
Outre ces trois briefings journaliers, le lundi est une journée particulière. Le matin, le briefing réunit toute la rédaction pour évoquer les grands sujets de la semaine. En plus, le rédacteur en chef souligne les projets de la rédaction, donne des nouvelles sur l’entreprise. On décide les grands sujets qui vont marquer la semaine, quels sont les grands thèmes sur lesquels on va mener une enquête, réaliser un reportage, on fixe un planning des priorités éditoriales de la semaine. Après on a d’autres réunions dans une rubrique sur son programme du lendemain, son programme hebdomadaire, des réunions sur les sujets particuliers ou sur un sujet spécial.

Le bureau du Temps à Berne.


Enfin, le bouclage du print est fixé à 22h00. Puis, entre 22h00 et minuit, une équipe des journalistes est encore toujours là pour le site Internet. Vers 07h00 du matin du lendemain, quelques-uns sont déjà au bureau pour mettre à jour et mettre en ligne les actualités de la nuit. Et ainsi de suite.
C’est un très bon journal, pour les lecteurs
Dans la conjoncture actuelle, pour satisfaire la soif d’informations de son lectorat, les 85 journalistes sur un total de 122 postes équivalents temps plein dans l’entreprise sont toujours prêts à aller sur le terrain pour effectuer une enquête, une interview ou une chronique, un sondage pour le publier sur le journal. Dynamiques, ces journalistes sont très attachés au travail avec une passion sans borne pour le métier de journalisme. Selon le rédacteur en chef adjoint Ignace Jeannerat, ils sont tous diplômés universitaires : en lettres, en sciences politiques, sciences économiques, droit, ou peu importe, c’est une licence et ils suivent un cours de formation en journalisme au Centre de formation sur le journalisme à Lausanne.
En plus, la rédaction assure une permanence depuis sept heures du matin jusqu’à minuit pour mettre en ligne les actualités sur son site. En particulier, à côté des journalistes de la rédaction à Genève, leurs collègues dans six autres bureaux à Berne, Fribourg, Lausanne, Neuchâtel, Sion et Zurich sont toujours rapides pour capter l’actualité sans compter bien d’autres collaborateurs à l’étranger. De même, Le Temps utilise aussi des informations des journaux francophones comme Le Monde et les dépêches de l’ATS (Agence télégraphiques de la Suisse)… pour diversifier son menu d’information.
C’est un très bon journal ! Voilà l’impression de plusieurs lecteurs dont Annisa Barak, directrice du Bureau de représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie en Asie-Pacifique à Hanoi, le Docteur Hoàng Van Khân, président de l’Association Pont pacifique à Genève, etc.

Texte et photos : Diêu An/CVN

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