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Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a été menacé jeudi 31 janvier par des membres présumés d'un groupe criminel qui exigent le retrait des militaires déployés pour combattre les vols de carburant, sous peine de s'en prendre aux forces de l'ordre et aux civils. Cette menace intervient deux semaines après l'incendie meurtrier, dans le centre du pays, d'un oléoduc qui présentait une fuite où des habitants venaient dérober de l'essence; en pleine offensive du gouvernement mexicain contre les vols de combustible. Un véhicule contenant une fausse bombe a été abandonné jeudi matin 31 janvier devant une raffinerie à Salamanca, dans l'État de Guanajuato (Centre), selon une image diffusée par la présidence mexicaine. Ces présumés criminels "envoient un message très direct, une menace que le gouvernement doit analyser dans toute son ampleur et réévaluer la sécurité du président", a affirmé à l'AFP l'ancien procureur anti-drogue Samuel Gonzalez. Le président mexicain a choisi, après son arrivée au pouvoir, de dissoudre le groupe chargé de sa protection et bénéficie d'une sécurité limitée. "Le peuple me protège", martèle le président Andres Manuel Lopez Obrador.