S'exprimant pour la première fois au sujet des arrestations des protestataires contre sa victoire électorale le 12 juin, M. Ahmadinejad a demandé dans une lettre au chef du pouvoir judiciaire, Mahmoud Hachémi Chahroudi, de libérer d'ici au 7 août les manifestants sur lesquels ne pèsent pas de graves accusations.
"Dans la mesure où un laps de temps considérable s'est écoulé depuis leur arrestation, nous nous attendons à ce que la situation de tous les accusés soit examinée rapidement", a écrit le président, selon la télévision d'État. Il demande à l'ayatollah Chahroudi "de faire preuve du maximum de compassion au nom de l'islam à l'égard de ceux qui parmi nos concitoyens se sont retrouvés malgré eux sur cette voie (les protestations) et de les libérer pour rendre leurs familles heureuses à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de l'imam Mahdi" qui tombe le 7 août.
M. Ahmadinejad a aussi accusé "des groupes politiques intérieurs" d'avoir incité à ces manifestations de protestation populaire sans précédent depuis 1979, "avec le soutien et la propagande des ennemis étrangers".
AFP/VNA/CVN