>>Irak: 8 morts et 12 blessés dans un attentat-suicide dans l'Est de Bagdad
>>L'Irak mène une politique équilibrée avec les pays amis et voisins, selon le PM
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo rencontre le président irakien Barham Salih (droite), à Bagdad, le 9 janvier. |
Le président irakien Barham Salih a tenu ces propos au cours d'entretiens successifs avec le chargé d'affaires américain, avec l'ambassadeur d'Iran et avec les ambassadeurs du Royaume-Uni, d'Allemagne et de France dans le palais présidentiel de Bagdad, a indiqué le bureau de presse de M. Salih dans plusieurs communiqués distincts.
Au cours de la journée, M. Salih a rencontré le chargé d'affaires de l'ambassade américaine à Bagdad, Joey Hood, et les deux hommes "ont discuté des derniers évènements politiques aux niveaux régional et international", selon un communiqué.
M. Salih a souligné le désir de l'Irak de nouer un "dialogue constructif" pour trouver des solutions aux crises dans la région, a ajouté le communiqué. Il a également rencontré les ambassadeurs du Royaume-Uni, de France et d'Allemagne dans son bureau.
Au cours de cette rencontre, il a souligné "la nécessité de créer un système régional stable qui permette de garder l'Irak et les peuples de la région à l'écart du spectre de la guerre", a indiqué le bureau de M. Salih dans un autre communiqué.
"Nos responsabilités historiques (...) exigent que nous nous efforcions d'apaiser les tensions et d'empêcher toute escalade qui menacerait la stabilité de nos nations", a-t-il enfin déclaré durant sa rencontre avec l'ambassadeur d'Iran en Irak, Iraj Masjedi, selon un troisième communiqué.
Ces rencontres ont eu lieu dans un climat de tensions accrues dans la région, après que le président américain Donald Trump a décidé de ne pas renouveler les exemptions permettant aux grands importateurs de pétrole de continuer à acheter du pétrole iranien malgré les sanctions américaines.