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Le président américain Joe Biden répond à des questions après la première conférence de presse de son mandat, le 25 mars à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au moment où les défis s'accumulent, de l'immigration aux armes à feu, le président des États-Unis, Joe Biden, a défendu le bilan de ses deux premiers mois tout en relativisant l'afflux de migrants.
"J'ai été élu pour résoudre les problèmes, pas pour créer la division", a déclaré le septuagénaire démocrate, qui s'est plié pour la première fois à cet exercice formel devant les journalistes.
"J'ai dit d'emblée que les problèmes les plus urgents pour le peuple américain étaient le COVID-19 et la crise économique pour des millions et des millions d'Américains. C'est pour cela que je me suis concentré au début sur ces problèmes particuliers", a-t-il expliqué, en vantant son gigantesque plan de relance de 1.900 milliards de dollars et une campagne de vaccination efficace.
Alors que son objectif initial de 100 millions de doses administrées au cours des 100 premiers jours de son mandat a été atteint dès le 58e jour, il revu son ambition à la hausse pour accélérer la lutte contre la pandémie qui a fait 545.000 morts aux États-Unis . "Nous aurons procédé à 200 millions d'injections d'ici mon centième jour en fonction", a promis Joe Biden.
Il a assuré qu'il prévoyait de se "présenter" à sa "réélection" en 2024, toujours avec Kamala Harris, la première femme à accéder à la vice-présidence.
"Je n'ai jamais pu planifier avec certitude quatre ans et demi, trois ans et demi en avance", a-t-il toutefois nuancé, plaisantant sur son arrivée au Sénat "il y a 120 ans" pour tourner en dérision les inquiétudes sur son âge.
Le président de la première puissance mondiale était aussi attendu sur le front diplomatique.
AFP/VNA/CVN