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Des manifestants se rassemblent le 8 mars dans la ville de Yangon (Myanmar). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le monde a été témoin d'attaques meurtrières horribles, de harcèlement verbal et physique, d'intimidation dans les écoles, de discrimination sur le lieu de travail, d'incitation à la haine dans les médias et sur les plateformes de médias sociaux, et de propos incendiaires de la part des personnes en position de pouvoir", a déclaré lundi 22 mars le porte-parole adjoint du chef de l’ONU, Farhan Haq.
La semaine dernière, huit personnes, dont six femmes d’origine asiatique, ont été abattues dans trois salons de massage à Atlanta, aux États-Unis, par un homme blanc de 21 ans.
Le racisme à l’encontre des personnes asiatiques ou d’origine asiatique a bondi durant la pandémie de COVID-19, aux États-Unis et dans d’autres pays, souvent encouragé par des discours haineux accusant ces personnes d’être responsables du coronavirus et de sa propagation, rappelle l’ONU.
"Dans certains pays, les femmes asiatiques ont été spécifiquement ciblées par des attaques, ajoutant la misogynie au mélange toxique de haine", a déploré le porte-parole dans un communiqué. "Des milliers d’incidents au cours de l’année écoulée ont perpétué une histoire séculaire d’intolérance, de stéréotypes, de bouc émissaire, d’exploitation et de maltraitance", a-t-il encore regretté.
M. Guterres a exprimé son plein soutien aux victimes et aux familles, se disant solidaire de tous ceux qui sont confrontés au racisme et à d’autres atteintes à leurs droits de l’homme. "Ce moment de défi pour tous doit être le moment de défendre la dignité de tous", a souligné son porte-parole adjoint.
APS/VNA/CVN