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L'auteur de la fusillade de Sutherland Springs et Devin Patrick Kelley sur des photos publiées sur les réseaux sociaux. |
Devin Kelley a notamment contacté son père pendant sa fuite après avoir ouvert le feu dimanche 5 novembre sur des fidèles rassemblés dans l'église de Sutherland Springs, tuant 25 paroissiens, dont une femme enceinte et des enfants en bas âge, et en blessant 20, selon les autorités.
La police avait auparavant évoqué la piste d'un "différend familial", notamment avec sa belle-mère à qui il avait envoyé des messages de menaces.
"Cela souligne un problème auquel nous avons déjà été confrontés avec les avancées de la technologie pour ces téléphones et l'encryptage", a expliqué Christopher Combs, responsable de l'enquête pour le FBI.
Le FBI avait finalement réussi à déverrouiller l'appareil grâce à des prestataires extérieurs.
M. Combs a assuré mardi 7 novembre que le FBI réussirait à terme à débloquer le téléphone car le Bureau avait "des partenaires avec lesquels nous travaillons".
Les policiers, qui soulignent que la scène de crime est "vaste et complexe", ont également confirmé que le tueur ne figurait pas dans les bases de données des individus interdits d'acheter une arme.
L'armée de l'Air a admis lundi 6 novembre que Kelley n'avait pas été inscrit au registre du Centre national d'information criminelle (NCIC) après avoir été condamné par une cour martiale pour violences conjugales. Cette inscription aurait dû lui interdire d'acheter ou de posséder une arme à feu.
AFP/VNA/CVN