Le point sur la pandémie de COVID-19

Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faits marquants : le point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

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Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse le 3 juillet à Genève.

"Cette pandémie est une crise sanitaire comme on n'en voit qu'une par siècle, et ses effets seront ressentis pour les décennies à venir", a déclaré le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, à l'ouverture d'une réunion de l'OMS à Genève.

Plus de 670.000 morts

La pandémie a fait au moins 673.909 morts dans le monde depuis l'apparition de la maladie fin 2019 en Chine, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles vendredi 31 juillet à 11h00 GMT.

Plus de 17.352.910 cas de contamination ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires. Les États-Unis sont le pays le plus lourdement touché avec 153.268 morts, suivis du Brésil (92.475), du Mexique (46.688), du Royaume-Uni (45.999) et de l'Inde (35.747).

Records, seuils

Le Mexique a enregistré vendredi 31 juillet un nouveau record national d'infections, avec 8.458 nouveaux cas comptabilisés en 24 heures, a annoncé le secrétariat mexicain à la Santé. Cela porte à 424.637 le nombre total de contaminations dans ce pays.

En Colombie, le nombre des décès liés au COVID-19 a dépassé vendredi 31 juillet les 10.000, a annoncé le ministère de la Santé. Selon le ministère, 295 décès et 9.488 contaminations ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre total des morts à 10.105 et celui des contaminations à 295.508.

Les États-Unis ont enregistré vendredi 31 juillet 1.442 nouveaux décès en 24 heures, selon le comptage de l'université Johns Hopkins. C'est le quatrième jour d'affilée où les États-Unis comptent plus de 1.200 morts en une journée.

Atteints en colonie de vacances

Des ambulanciers transportent un patient à un hôpital de Coral Gables, près de Miami, le 30 juillet 2020 en Floride.

Des centaines d'enfants ont contracté le coronavirus en colonie de vacances le mois dernier dans l'État américain de Géorgie, ont annoncé les autorités sanitaires vendredi 31 juillet, nouvelle preuve que les enfants sont à la fois susceptibles d'attraper le COVID-19 et de le transmettre.

Vaccins

La Commission européenne a réservé au nom des 27 pays membres 300 millions de doses du vaccin en préparation par le laboratoire français Sanofi et discute parallèlement avec d'autres fabricants.

Sanofi et le britannique GSK recevront jusqu'à 2,1 milliards de dollars des États-Unis pour fournir 100 millions de doses aux Américains, tandis que le Japon a conclu un accord avec l'alliance germano-américaine Biontech/Pfizer pour s'assurer 120 millions de doses d'un potentiel vaccin actuellement à l'essai.

Doutes du Dr Fauci

L'immunologue Anthony Fauci, voix de la raison scientifique aux États-Unis sur la pandémie, a émis des doutes vendredi 31 juillet sur la sécurité des vaccins actuellement développés par la Russie et la Chine.

Europe : restrictions, masques

Confronté à une hausse du nombre des cas, le gouvernement britannique met en pause le déconfinement et introduit de nouvelles restrictions dans certaines régions du nord de l'Angleterre particulièrement touchées.

En France, plusieurs villes (dont Biarritz, Bayonne, Saint-Malo, Orléans, Lille) imposent le port du masque à l'extérieur (dans des rues commerçantes, des espaces verts, sur les marchés, sur certaines plages, etc.).

Le Danemark recommande le masque dans les transports publics. Chypre l'impose dans les lieux publics clos.

Risque accru pour les soignants

Les soignants avaient en avril presque 3,5 fois plus de risques d'attraper le COVID-19 que le reste de la population, selon une étude publiée samedi dans la revue médicale britannique The Lancet.

Zone euro : récessions historiques

La France a connu au printemps le plus fort recul de son activité depuis au moins 1949 à cause du coronavirus, avec un plongeon du produit intérieur brut (PIB) de 13,8% au deuxième trimestre.

L'Espagne a vu son PIB s'effondrer de 18,5% au deuxième trimestre, le Portugal de 14,1% et l'Italie de 12,4%. Dans son ensemble, la zone euro a enregistré un recul historique de 12,1% du PIB à cette même période.


AFP/VNA/CVN

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