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Coronavirus
L'économie américaine entre en récession, les jeunes "ne sont pas invincibles"

L'économie mondiale est désormais frappée de plein fouet par la récession qu'a provoquée la pandémie de COVID-19, en particulier aux États-Unis et en Allemagne, tandis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle les jeunes à "ne pas baisser la garde" face à la résurgence de la maladie.

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Des milliers de membres du personnel soignant marchent dans les rues pour réclamer plus de matériel, à Asuncion, au Paraguay, le 30 juillet.
Photo : AFP/VNA/CVN

Jeudi 30 juillet, un nouveau cap a été franchi, plus de 17 millions de cas de contamination, dont encviron 600.000 mortels, ayant au total été enregistrés depuis l'apparition, signalée en décembre, du coronavirus.

"Il semble que les rebonds de cas dans certains pays soient en partie dus à des jeunes qui baissent la garde pendant l'été dans l'hémisphère nord", a souligné jeudi 30 juillet le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS, rappelant que les jeunes "ne sont pas invincibles".

Le confinement du printemps a entraîné aux États-Unis une chute historique du produit intérieur brut au deuxième trimestre, de 32,9% en rythme annualisé. Par rapport au deuxième trimestre 2019, la baisse est de 9,5%.

Avec cette deuxième chute trimestrielle consécutive, la première économie du monde est officiellement entrée en récession. Au premier trimestre, le PIB américain avait reculé de 5%.

Le président américain Donald Trump a évoqué jeudi 30 juillet, pour la première fois, l'hypothèse d'un report de l'élection présidentielle de novembre. Il mentionne, sans aucune preuve, des risques de fraudes liés à la pandémie.

"Plongeon historique"

Graphique montrant la répartition des cas du Covid-19 par pays du monde, au 30 juillet.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'Allemagne, le moteur économique de l'Europe, a elle aussi annoncé jeudi 30 juillet un "plongeon historique", de 10,1%, de son PIB au deuxième trimestre.

D'avril à juin, le PIB a également fortement chuté en Belgique, de 12,2%, en Autriche, de 10,7%, et au Mexique, de 17,3%.

Plus de 17.053.650 cas de COVID-19, dont 667.361 ont été mortels, ont été jusqu'ici déclarés dans 196 pays, notamment aux États-Unis, le plus endeuillé (150.716 morts), au Brésil (90.134) et au Mexique (45.361), selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi 30 juillet à 11h00 GMT.

La progression du virus continue de s'accélérer : un million de cas supplémentaires ont été détectés en quatre jours et plus de 6,5 millions depuis le début du mois.

L'Allemagne connaît sa pire récession depuis l'après-guerre : la contraction de son PIB est bien supérieure à celle de 4,9% quelle a connue au plus fort de la crise financière de 2009.

Les experts s'attendent cependant à un net rebond : en plus des mesures de soutien nationales, Berlin compte profiter du plan de relance européen de 750 milliards d'euros, décidé par les 27 à Bruxelles mi-juillet.

En attendant, compagnies pétrolières, avionneurs, constructeurs automobiles paient un lourd tribut, avec des pertes abyssales au deuxième trimestre : de 8,4 milliards d'USD pour Total et de 18,1 milliards d'USD pour l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, tandis qu'Airbus a accusé une perte nette de 1,9 milliard d'euros au premier semestre.

Tous les marchés européens ont fini en forte baisse jeudi 30 juillet, accusant le coup face aux résultats d'entreprises et aux indicateurs économiques plus mauvais qu'attendu. Francfort a perdu 3,45%, Londres 2,31% et Paris 2,13%.

AFP/VNA/CVN

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