Selon al-Moallem, ce protocole, remis au gouvernement syrien pour permettre aux observateurs de vérifier si Damas a pris des mesures pour protéger les civils, ignore la souveraineté de la Syrie.
"Le protocole comprend des phrases générales, certaines d'entre elles sont inaccessibles", a indiqué le ministre syrien, ajoutant que le protocole doit aboutir à un dialogue entre les deux parties et que "nous n'avons rien à cacher".
La Syrie a proposé des amendements au protocole qui ne concernent pas la nature ou les détails de la mission des observateurs de la Ligue arabe, a expliqué al-Moallem. Selon lui, les amendements proposés visent à faciliter le travail de la mission de la Ligue arabe.
Il a ajouté que les amendements sont motivés par le souci du gouvernement syrien pour la souveraineté nationale et le rôle du gouvernement dans la garantie de la sécurité du peuple.
Le dialogue national est la base de la construction de la future Syrie et tous les membres de l'opposition sont bienvenus pour participer au dialogue national afin de "construire la future de la Syrie", a souligné le chef de la diplomatie syrienne.
Le 16 novembre, la Ligue arabe avait rendu public un projet d'accord sur l'envoi de 500 observateurs en Syrie, donnant trois jours à Damas pour le signer. Le lendemain, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moallem a demandé des modifications sur le projet.
La Ligue arabe a rejeté la proposition de Damas le 20 novembre, estimant que les amendements proposés entraîneraient "des changements considérables" sur la mission des observateurs.
Xinhua/VNA/CVN