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La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous voyons des signes initiaux de dérisquage et de fragmentation dans les données que nous examinons", a déclaré Julie Kozack, porte-parole du FMI, lors d'un point de presse, en réponse à une question de Xinhua.
Certains investissements directs étrangers (IDE) circulent de plus en plus entre des pays géopolitiquement alignés, les chaînes d'approvisionnement s'allongent et il y a une augmentation progressive des restrictions commerciales au cours des cinq dernières années environ, a indiqué Mme Kozack.
Citant une étude récente publiée dans les Perspectives économiques régionales pour l'Asie et le Pacifique en octobre 2023 du FMI, la porte-parole a affirmé que le personnel du FMI avait examiné les implications économiques des stratégies de "dérisquage".
L'étude révèle que "certaines de ces stratégies peuvent freiner la croissance. Par exemple, l'étude montre que le PIB mondial pourrait chuter de 1,8% dans certains scénarios", a-t-elle noté.
Mme Kozack a ajouté que dans un scénario plus "extrême", c'est-à-dire "un scénario de relocalisation totale", le PIB mondial pourrait diminuer de 4,5%.
Dans un récent entretien accordé à CNN, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a prévenu que si l'on continuait à fragmenter l'économie mondiale, le PIB mondial pourrait diminuer de manière encore plus significative.
"Il est donc préférable de trouver des moyens de réduire les frictions, de se concentrer sur les problèmes de sécurité qui sont réels et significatifs, et de ne pas fragmenter l'économie mondiale à tort et à travers. Nous nous retrouverions avec un gâteau plus petit", a averti Mme Georgieva.
Xinhua/VNA/CVN