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La croissance mondiale restera faible au second semestre 2022, selon l'OCDE. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"La croissance mondiale restera faible au second semestre 2022, puis ralentira pour atteindre un taux annuel de 2,2% en 2023", indique l'OCDE. En juin, les experts de l'organisation prévoyaient un ralentissement de croissance à 2,8%.
"Les pressions inflationnistes se généralisent avec la hausse des prix de l'énergie et des transports", a souligné le siège de l'organisation. La croissance du PIB aux États-Unis devrait être de 0,5%, contre une prévision de 1,2% en juin, selon l'organisation. La Chine prévoit une croissance de 4,7%, soit un peu moins que les prévisions de juin (4,9%).
L'OCDE a également ajusté ses propres prévisions pour la Russie. Selon les chiffres publiés sur le site internet de l'organisation, les experts s'attendent à ce que le PIB de la Russie diminue de 5,5% cette année, au lieu des 10% annoncés précédemment. Les prévisions pour 2023 suggèrent que la baisse pourrait atteindre 4,5%.
Selon les experts de l'OCDE, l'Allemagne sera la première grande économie européenne à entrer en récession l'année prochaine, avec une baisse de 0,7% du PIB.
Ses principaux voisins pourront, selon les experts, éviter le même scénario. Ainsi, en France l'économie devrait croître de 0,6%, en Italie de 0,4% et en Espagne de 1,5%.
Selon les experts de l'OCDE, outre les conséquences du conflit en Ukraine, une augmentation des taux d'intérêt par les banques centrales pour juguler l'inflation et la pandémie de COVID-19 joueront également un rôle pour l'économie mondiale.
L'organisation n'exclut pas qu'"une réduction des fournitures d'énergie de la Russie à l'UE pourrait avoir un effet beaucoup plus important que prévu".
"La capacité de stockage du gaz dans l'UE a été portée à près de 90%. Mais même à ce niveau-là, les réserves de gaz pourraient ne pas être suffisantes pour garantir la satisfaction de la demande au cours d'un hiver normal sans épuiser ces réserves à des niveaux dangereusement bas", souligne l'OCDE.
"Sans une diversification suffisante de l'offre et une réduction ordonnée de la demande, les pénuries pourraient entraîner une hausse des prix mondiaux de l'énergie et affecter la confiance et les conditions financières", a averti l'organisation. "Cela poussera de nombreux pays européens dans la récession en 2023", ont prédit les experts.
TASS/VNA/CVN