>> Pétrole : le baril de Brent à 81,07 USD
>> Pétrole : les cours du baril de Brent terminent à 78,39 USD
Une raffinerie de pétrole dans la région d'al-Khurj, au sud de Riyad, la capitale de l'Arabie saoudite. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, perdait 0,37%, à 77,30 USD. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, baissait de 0,39%, à 71,96 dollars.
La Fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi soir 9 janvier que les stocks de brut avaient chuté de 5,2 millions de barils la semaine dernière, et que ceux d'essence avaient grimpé d'environ 4,9 millions de barils pour la semaine achevée le 5 janvier.
Les investisseurs attendent plus tard mercredi la publication de l'état des stocks hebdomadaires commerciaux américains par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), des données réputées plus fiables que celles de l'API.
Autre facteur plombant le pétrole: Aramco, la compagnie nationale saoudienne prévoit de réduire ses prix de deux dollars par baril en février pour ses clients asiatiques, soit son niveau le plus bas depuis 27 mois. De plus, le champ pétrolier libyen de Sharara est toujours à l'arrêt, la Compagnie nationale de pétrole (NOC) en Libye ayant annoncé dimanche la suspension de la production de cet important gisement dans le sud-ouest du pays à cause d'un mouvement de protestation qui a bloqué l'activité sur le site.
Côté gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, évoluait en petite baisse de 0,25%, à 30,72 euros le mégawattheure (MWh), s'approchant malgré la vague de froid du seuil des 30 euros, seuil qu'il n'a pas franchit depuis août.
APS/VNA/CVN