Le pétrole rebondit après les craintes pour la demande

Le pétrole a rebondi mardi 10 août tentant de mettre fin à une glissade amorcée en début de semaine dernière, sur fonds d'inquiétudes face au regain de vigueur du variant Delta du COVID-19, possible menace pour la demande de brut.

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Une raffinerie de pétrole et de gaz de la compagnie pétrolière et gazière Saudi Aramco, en Arabie saoudite.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé à 70,63 à Londres, en hausse de 2,30% ou 1,59 dollars à Londres par rapport à la clôture de la veille.

À New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre a gagné 2,72% ou 1,81 dollar à 68,29 dollars.

La veille, les deux contrats de référence ont abandonné aux alentours de 2,5%, après avoir déjà perdu quelque 7,5% la semaine dernière.

"Les prix du pétrole ont fait un volte-face et sont repartis à la hausse avec l'espoir que le variant Delta ne soit pas une aussi grosse menace pour la demande mondiale que les courtiers ne le craignaient il y a 24 heures", a expliqué Phil Flynn de Price Futures Group.

Car l'optimisme des investisseurs a été mis à mal "par le variant Delta, qui pourrait entraîner une baisse de la demande chez les principaux consommateurs de pétrole, alors que l'OPEP+ produit davantage et que le dollar se renforce", résumait Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.

Les États-Unis et la Chine font notamment partie des pays où le nombre de cas augmente et sont sous la menace de nouvelles mesures de restrictions de déplacement des biens et des personnes, aux conséquences néfastes pour la demande de carburant.

Les deux pays sont les plus grands consommateurs de pétrole, les États-Unis consommant 20% de la production mondiale, la Chine environ 10%.

De leur côté, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l'accord OPEP+ ont ouvert ce mois-ci un peu plus leur robinet d'or noir.

Mais pour Carsten Fritsch, de Commerzbank, "les préoccupations actuelles concernant la demande sont peut-être exagérées". Il prend l'Inde en exemple, touché de plein fouet par une vague meurtrière au printemps et dont la consommation de brut se remet.

Les marchés anticipent également le niveau des stocks américains qui sera publié mercredi.

Les analystes interrogés par Bloomberg estiment que la consommation d'essence a augmenté la semaine dernière, prévoyant une chute des stocks de carburants de 2 millions de barils. Les stocks de pétrole brut devraient, selon eux, baisser de seulement 750.000 barils.


APS/VNA/CVN

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