>>L'héritier de Samsung ne fera pas appel de sa condamnation à la prison
>>Deux ans et demi de prison pour le patron de Samsung, rejugé pour corruption
>>République de Corée : l'héritier de Samsung échappe à la prison
L'héritier et patron de facto de Samsung, Lee Jae-yong à son arrivée au tribunal à Séoul le 18 janvier. |
Lee Jae-yong - 188e personne la plus riche du monde selon Forbes, avec une fortune s'élevant à 12,4 milliards d'USD (10,5 milliards d'euros) purge actuellement une peine de deux ans et demi de prison. Il a été condamné en janvier dans le retentissant scandale de corruption qui avait entraîné la destitution, puis l'incarcération, de l'ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye.
Les appels à sa libération anticipée se sont multipliés ces derniers mois, émanant à la fois de responsables politiques et de chefs d'entreprise, inquiets des conséquences de la pandémie de coronavirus sur l'économie sud-coréenne, la 12e du Globe.
Le vice-président de Samsung Electronics "fait partie des personnes bénéficiant d'une libération conditionnelle en raison de la situation économique nationale due à la pandémie prolongée de coronavirus", a déclaré lundi 9 août à la presse le ministre de la Justice, Park Beom-kye.
Cette remise en liberté est destinée à apaiser les inquiétudes concernant le processus décisionnel de Samsung, qui figure parmi les premiers fabricants de smartphones et de puces au monde. C'est de loin le plus grand des "chaebols", ces empires industriels familiaux du pays.
La République de Corée accorde traditionnellement des grâces à cette époque de l'année, alors qu'elle célèbre le Jour de l'Indépendance le 15 août. Le ministère de la Justice a indiqué que cette année, 810 personnes bénéficieront d'une libération conditionnelle. La décision a été prise "en fonction de divers facteurs, dont le sentiment de la population et son comportement en prison", a-t-il déclaré aux journalistes.
Selon des médias sud-coréens, il a été un "prisonnier modèle" et, un changement de règlement entré en vigueur en août, permet de réduire la durée de la peine que les prisonniers doivent purger pour avoir droit à la libération conditionnelle.
AFP/VNA/CVN