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Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier perdait 86 cents, à 59,09 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance cédait 52 cents, à 63,16 dollars.
Des puits de pétrole près de McKittrick, en Californie. Photo : AFP/VNA/CVN
L'or noir, dont les prix ont perdu plus de 40% depuis leur pic de juin, "ne semble trouver aucun répit pour le moment" et la situation "ne devrait pas changer avant la fin de l'année à moins d'enregistrer une baisse significative des niveaux de production ou des perturbations dans l'approvisionnement", relevait Michael McCarthy de CMC Markets à Sydney.
Après des mois de déroute, le baril d'or noir coté à New York a chuté de 44% depuis son dernier pic de la mi-juin, de 106,91 dollars en clôture.
Le pétrole pâtit d'une production mondiale excédentaire par rapport à la demande, de la hausse de la production américaine, alors que la conjoncture économique en berne au Japon et en Europe notamment, ainsi que le ralentissement de la croissance chinoise, ne permettent pas d'absorber le surplus.
Sous la barre des 60 dollars cependant, les prix du brut "devraient rencontrer plus de résistance", prédisait Michael McCarthy.
Jeudi 11 décembre, le WTI avait clôturé à 59,95 dollars, du jamais vu depuis plus de cinq ans sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), en baisse de 99 cents. À Londres, le Brent avait aussi fini à son plus bas niveau depuis juillet 2009, à 63,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).