Le logo de Portugal Telecom, opérateur historique au Portugal, que le groupe Altice propose de racheter pour 7,4 milliards d'euros |
Altice a fait son offre sur la base d'une valeur d'entreprise de 7,4 milliards d'euros. Le groupe du milliardaire franco-israélien Patrick Drahi avait déposé le 3 novembre une offre ferme de 7,025 milliards d'euros pour racheter Portugal Telecom, dont les actifs sont aujourd'hui intégrés dans l'opérateur brésilien Oi.
Les fonds d'investissement Apax et Bain Capital avaient fait une offre de 7,075 milliards d'euros.
L'Angolaise Isabel dos Santos, la femme la plus riche d'Afrique, avait lancé une offre publique d'achat (OPA), via sa société Terra Peregrin, à hauteur de 1,2 milliard d'euros. Son offre avait aussitôt été jugée "inopportune" par Oi, qui avait ensuite jugé que ces conditions étaient "inacceptables".
Il s'agit de la troisième acquisition d'importance pour Altice, après SFR, finalisée jeudi 27 novembre, pour 13,36 milliards d'euros, donnant naissance à l'ensemble "Numericable-SFR", dont il détiendra 60%, et Virgin, pour le rachat duquel le groupe a obtenu, le même jour, le feu vert de l'Autorité de la concurrence.
Altice avait annoncé vendredi 28 novembre avoir conclu un accord de principe avec le groupe postal portugais CTT, pour "développer des synergies" sur le marché des télécommunications au Portugal.
L'accord, qui entrera en vigueur si Altice remporte la course au rachat de l'opérateur historique Portugal Telecom, stipule que CTT recevra jusqu'à 30 millions d'euros.
Altice est déjà présent au Portugal, où il a racheté en 2012 le câblo-opérateur portugais Cabovisao et en 2013 Oni, prestataire de services de télécommunications pour les entreprises.
L'opérateur Portugal Telecom emploie près de 11.000 personnes et détient entre 40% et 50% des parts des marchés de la téléphonie mobile, du haut débit et de la télévision au Portugal.
AFP/VNA/CVN